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Le secteur de la santé au Maroc est en proie à des inquiétudes grandissantes suite à certaines dispositions du Projet de Loi de Finances (PLF) 2025. La Coordination nationale syndicale a exprimé à travers un communiqué urgent, ses préoccupations concernant l’avenir des postes budgétaires liés au ministère de la Santé. Alors que le PLF prévoit la création de 6.500 nouveaux postes pour ce secteur, ces derniers ne garantissent pas la pérennité des emplois selon la coordination qui dénonce un flou dans la rédaction des textes.
L’une des principales craintes exprimées par les syndicats concerne la suppression éventuelle de ces postes après une certaine période et la possible redirection des professionnels vers des structures publiques incertaines. Pour les représentants syndicaux, ces dispositions ne respectent pas l’accord conclu avec le gouvernement le 23 juillet 2024 qui stipulait des engagements clairs sur le maintien du statut de fonctionnaire public et la centralité des salaires.
Lire aussi : PLF 2025 : 28 000 nouveaux postes et réformes clés
La coordination insiste sur la nécessité de réformer efficacement le système de santé tout en préservant les droits acquis des professionnels et leur stabilité. Elle rejette catégoriquement toute tentative de manœuvre qui risquerait de détériorer davantage les conditions de travail dans ce secteur déjà fragile. Le communiqué souligne que la modification du mode de gestion du secteur sans garantir des postes budgétaires stables risque de plonger le système dans une crise encore plus profonde.
Face à ces inquiétudes, des lettres ont été envoyées au chef du gouvernement et à la ministre des Finances demandant des ajustements immédiats et concrets pour éviter une nouvelle vague de tensions dans le secteur de la santé.
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