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Salon du cheval : la Tbourida à l’honneur à El Jadida

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Tbourida © LeBrief

Le Salon du cheval est devenu, au fil des ans, la vitrine du riche patrimoine culturel lié au cheval et un tremplin pour renforcer les activités équestres au Maroc et les métiers de ce secteur.

L’espace des arts équestres traditionnels (Tbourida) du 13e Salon international du cheval d’El Jadida, qui a débuté mardi et se poursuivra jusqu’à dimanche prochain, sous le haut patronage du roi Mohammed VI, constitue une consécration de l’équitation comme symbole du patrimoine marocain authentique.

Tbourida : trait d’union entre authenticité et modernité

Cet espace qu’abrite pour la cinquième fois consécutive le parc d’exposition Mohammed VI à El Jadida, représente un trait d’union entre l’authenticité et les traditions, qui font partie de la culture du Royaume et de son histoire ancestrale, et la modernité, étant donné que ce patrimoine rassemble aussi bien l’ancienne et la nouvelle génération, ce qui garantie sa transmission.

L’espace de Tbourida, qui attire chaque année un large public d’amateurs de cet art équestre, met également l’accent sur le grand intérêt pour les traditions et l’héritage équestres comme symboles de l’attachement des Marocains au cheval.

Le Salon du cheval d’El Jadida marque le début de la saison des festivals et concours de Tbourida dans les différentes régions du Royaume où les tribus s’affrontent pour choisir la meilleure Sorba pour les représenter au Trophée Hassan II de Tbourida. Ce dernier est devenu, depuis 21 ans, un rendez-vous annuel incontournable.

L’édition de cette année, dont le temps fort sera la finale du Grand Prix du roi Mohammed VI de Tbourida, prévue samedi prochain, connait la participation de 18 Sorbas représentant toutes les régions du Royaume, contre 12 lors des précédentes éditions, ce qui reflète l’intérêt grandissant pour la Tbourida ces dernières années.

© LeBrief

Tbourida : un patrimoine ancestral et un legs aux futures générations

La Tbourida est considérée comme un art, dont le cheval barbe ou arabe-barbe est le principal acteur. Elle s’est développée durant des siècles pendant les moussems et rencontres entre tribus.

À cette occasion, ces dernières cherchent à rivaliser entre elles, non seulement par la beauté des costumes, des tentes et des chevaux mais également par le traditionnel spectacle de Tbourida, qui est pratiqué également lors de fêtes civiles, religieuses et au cours de certains festivals.

La troupe de Tbourida, appelée Sorba, est composée de 14 cavaliers alignés. Elle est présidée par le Mokaddem, qui se place au centre de la troupe et coordonne le mouvement des hommes et des chevaux.

Le spectacle de Tbourida se compose de « La Hadda » qui est un salut et un maniement des armes par les cavaliers dans une piste, appelée Mahrak et de « La Talqa » qui est une course au galop qui se finit par un tir fort et synchrone.

La tenue traditionnelle des cavaliers est constituée d’une jellaba, d’une cape, d’un turban et d’un pantalon traditionnel. Ils portent un poignard contenu dans son fourreau, des bottes équestres traditionnelles et des fusils ornés de fils tressés et de gravures.

Les concours récompensent notamment l’alignement parfait, la qualité du départ, la tenue des cavaliers, le harnachement des chevaux, l’art dans l’exécution du jeu de fusil et la précision et la simultanéité des détonations.

Les compétitions du Grand Prix du roi Mohammed VI de Tbourida se déroulent, depuis mardi, en quatre phases éliminatoires. La phase finale est prévue samedi prochain et débouchera sur un seul vainqueur.

© LeBrief

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