Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Malgré la trêve estivale observée par les instances onusiennes, le Maroc maintient sa progression déterminée vers le ralliement du plus grand nombre de pays à sa cause nationale. Portée par une dynamique croissante et sans équivoque de soutien international envers la marocanité du Sahara, cette approche novatrice puise sa vigueur dans une diplomatie proactive et percutante.
Lire aussi : Reconnaissance par Israël de la marocanité du Sahara : une percée diplomatique majeure
Une résolution onusienne favorable
Le Royaume continue de façon sereine à engranger des avancées. Ceci survient alors que le plan d’autonomie pour le Sahara marocain bénéficie d’un soutien clair et sans équivoque de la part de plus d’une centaine de pays, incluant des nations de poids comme les États-Unis, l’Espagne et l’Allemagne. Au sein de l’ONU, le Conseil de sécurité a adopté, en octobre dernier, la résolution 2654, consacrant de manière irréversible la centralité, la prééminence, la crédibilité et la gravité de l’initiative d’autonomie comme la seule solution à ce contentieux régional, dans le cadre de la souveraineté et de l’intégrité territoriale du Royaume.
En dépit du désaccord de l’Algérie et du Polisario, l’organe exécutif de l’ONU a également renforcé le soutien massif de la communauté internationale envers l’initiative d’autonomie. De plus, 28 pays d’Afrique, du monde arabe et d’Amérique latine ont décidé d’établir des consulats généraux dans les villes de Laâyoune et Dakhla. Cette dynamique confirme à bien des égards la profondeur des droits historiques du Maroc sur ses provinces du Sud.
Un appui de taille
Le Maroc bénéficie d’un renforcement de sa position diplomatique avec la reconnaissance par les États-Unis et Israël de sa souveraineté sur le Sahara. De plus, plusieurs pays européens, tels que l’Espagne, l’Allemagne et les Pays-Bas, ont soutenu le plan marocain d’autonomie des provinces du Sud. Cette affirmation a été réitérée par de multiples pays, groupes régionaux et pétitionnaires successifs qui ont exprimé leur soutien lors de la quatrième Commission de l’Assemblée générale des Nations Unies en octobre 2022, ainsi qu’au cours du séminaire régional et de la session annuelle du Comité des 24 de l’ONU (en mai et juin derniers respectivement). Ils ont salué le processus politique et mis en lumière les efforts sincères et sérieux du Maroc, incarnés par le plan d’autonomie.
Lire aussi : Sahara : pour le Souverain, la reconnaissance d’Israël est «juste et clairvoyante»
Un processus politique au point mort
Au mois de mars dernier, une série de consultations informelles avait été lancée à l’invitation de l’envoyé personnel du Secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Staffan De Mistura. Les protagonistes clés de la question, à savoir le Maroc, le Polisario, l’Algérie et la Mauritanie, ainsi que les membres du Groupe des amis du Sahara, avaient été conviés à participer à ces réunions. L’objectif central de ces rencontres résidait dans l’examen des leçons tirées du processus politique antérieur. Cette initiative visait également à approfondir la discussion sur les positions en jeu et à maintenir la recherche active de solutions mutuellement acceptables pour faire progresser le processus politique. De Mistura avait mis en avant son optimisme quant à la possibilité de parvenir à une solution politique juste, durable et acceptée par toutes les parties, conforme aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité. Mais depuis, plus rien, à part une visite éclair de De Mistura à Alger pour rencontrer le nouveau chef de la diplomatie algérienne, Ahmed Attaf. C’était il y a quelques jours.
Lire aussi : Sahara : les soutiens au plan d’autonomie augmentent
L’analyse de Guterres
Dans un amphithéâtre bondé de l’illustre institut « Sciences Po » à Paris, Antonio Guterres avait déclaré vendredi 23 juin que le Sahara occidental avait été décolonisé de manière pacifique en 1975, à une époque où le Polisario était encore inconnu. La presse algérienne avait alors qualifié cette affirmation de volte-face du chef de l’ONU. Une étudiante marocaine l’avait interpellé au sujet du Sahara, s’étonnant que malgré la proposition d’autonomie pour le Sahara sous la souveraineté marocaine depuis 2007, l’ONU semblait traîner les pieds et bloquer toute solution. Antonio Guterres lui a répondu diplomatiquement que ce n’était pas l’ONU qui bloquait la mise en œuvre de la solution à ce conflit, mais que le problème était bloqué par ceux qui refusaient d’avancer, faisant clairement allusion à l’Algérie et aux séparatistes qu’elle soutient. D’ailleurs, Antonio Guterres a lui-même exclu la possibilité de revenir à l’idée d’un référendum d’autodétermination en expliquant que le rôle de la MINURSO est de superviser le respect du cessez-le-feu de 1991.
Lire aussi : Omar Hilale : la marocanité du Sahara est irréversiblement scellée
Pour certains observateurs, le Maroc doit passer à une politique plus offensive en déclarant le Polisario comme étant une organisation terroriste au vu des menaces proférées par ses dirigeants à l’encontre du Royaume. Dans un contexte géopolitique aussi tendu dans le Sahel, les puissances occidentales se saisiraient plus sérieusement de ce dossier en appuyant sans ambiguïté le plan marocain et en l’imposant aux adversaires du Royaume.
Temps de lecture : 5 minutes
Une rentrée gouvernementale sous haute tensionLa prochaine rentrée gouvernementale devra démarrer sur les chapeaux de roues. Pour donner le ton, le secteur de la justice a lancé un appel… |
Sahara : avec le soutien français, le Maroc s’offre une nouvelle victoire diplomatiqueLa déclaration du président français Emmanuel Macron, affirmant que l'avenir du Sahara s'inscrit dans le cadre de la souveraineté marocaine,… |
Discours du Trône : une gestion hydrique efficace et un engagement soutenu pour la PalestinePour le 25e anniversaire de la fête du Trône, le roi Mohammed VI a consacré son discours à deux sujets touchant de près les Marocains. Tout … |
Sahara : que cache la colère de l’Algérie contre la France ?L'Algérie a réagi avec véhémence à la décision de la France de soutenir le plan d'autonomie marocain pour le Sahara, qualifiant cette positi… |
Urbanisme et habitat : le grand dessein de Aziz AkhannouchLe chef du gouvernement a récemment réitéré l'engagement du gouvernement envers une refonte radicale de l'urbanisme et de l'habitat, lors d'… |
Sahara : mais à quoi joue la France ?Pour les Marocains, c’est une question réglée. Pour la plus grande partie du monde, aussi. Mais pour la France, pourtant «allié» de longue d… |
Réformes sociales : équité ou illusion ?La récente initiative du chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, visant à réformer le droit de grève et les régimes de retraite a suscité un … |
RGPH 2024 : les instructions du Roi à AkhannouchDans une lettre adressée au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, au sujet du 7ᵉ RGPH, le Roi a indiqué que le renouvellement périodique de… |