Sahara : frappes des FAR et mort de membres du Polisario

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Mercredi 3 janvier 2024, les Forces armées royales (FAR) ont effectué une frappe aérienne par drone dans la zone tampon de M’Hiriz. Cette action militaire a entraîné la mort de quatre membres du Polisario et a blessé trois autres, qui préparaient une offensive contre les positions des FAR à l’est du mur de sable.

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Réponse internationale et situation régionale

Une unité de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) s’est rendue sur place pour enquêter et rapporter à l’ONU. Cette opération s’inscrit dans un contexte de tensions croissantes, marqué par des tirs de missiles des séparatistes en octobre et novembre, visant des zones civiles à Es-Smara.

Incidents transfrontaliers et sécurité minière

En parallèle, la mort de quatre orpailleurs mauritaniens dans la même région, récemment visée par les FAR, a été confirmée par le gouvernement mauritanien. Deux des victimes ont été tuées hors des frontières nationales mauritaniennes, mettant en lumière les risques des activités minières dans des zones instables.

Nani Ould Chrougha, ministre du Pétrole et des Mines, a exprimé son inquiétude pour la sécurité des mineurs opérant au-delà des frontières et a souligné l’engagement du gouvernement à sécuriser et légaliser les zones d’activité minière.

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Escalade militaire et contexte politique

Cette série d’événements met en évidence les activités croissantes et les stratégies du mouvement séparatiste Polisario. Les récentes frappes des FAR sont perçues comme une réponse aux tentatives de rassemblement de troupes séparatistes et aux attaques ciblées contre le Maroc.

Signification de la zone tampon

La zone tampon, surveillée par la MINURSO, est une zone démilitarisée établie le long du mur de sable. Elle joue un rôle important dans la prévention des affrontements et le maintien de la paix dans la région, conformément à l’armistice de 1991 sous l’égide de l’ONU.