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Risque-pays : le Maroc maintenu dans la catégorie à risque assez élevé (Coface)

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En Bref

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En dépit de sa résilience économique et financière, le Maroc n’a toujours pas récupéré sa note A4 (risque convenable) chez Coface. L’assureur-crédit lui a, une fois de plus, attribué la note B qui reflète un risque «assez élevé» sur une carte africaine et mondiale affichant, pour la plupart des pays, des niveaux de risque très élevés et extrêmes.

Dans son baromètre relatif au second trimestre, Coface passe sous la loupe le risque-pays de 162 États. Les évaluations ont été réalisées à partir de données macroéconomiques, financières et politiques, afin de donner une estimation du risque de crédit moyen des entreprises d’un pays. Les notes sont réparties en huit catégories : A1, A2, A3, A4, B, C, D et E (la note A1 regroupe les pays les plus sûrs et la note E les plus risqués).

Le baromètre montre que le Royaume est classé premier en Afrique du Nord, avec une meilleure note que l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte et la Mauritanie (risque élevé) ou encore la Libye (risque extrême). Le pays se maintient également dans le club restreint des pays les plus résilients en Afrique (notés A4 ou B) en termes de risque de crédit des entreprises. Il vient derrière le Botswana (A4) et aux côtés du Sénégal, Kenya, Rwanda, Bénin, l’île Maurice et de la Côte d’Ivoire (B).

La croissance économique du Maroc devrait se redresser en 2023

D’après l’assureur-crédit, la croissance économique du Maroc devrait se redresser en 2023 à 3,5%, grâce à un effet de base favorable, notamment dans l’agriculture. S’agissant de l’inflation moyenne, au niveau locale, elle se situerait à 5% cette année, souligne la même source

Coface estime, en outre, que le déficit budgétaire conserverait un niveau élevé (à -5,1% du PIB) en 2023. Et de noter que les mesures d’aides exceptionnelles liées à la Covid et à l’inflation devraient refluer avec des cours des matières premières globalement en baisse.

Par ailleurs, à l’échelle internationale, les perspectives économiques demeurent étroitement liées à l’évolution de l’inflation et à la réponse des banques centrales. «La quasi-stagnation de l’économie mondiale est en effet appelée à se prolonger, avec une persistance de la faiblesse aux États-Unis, une timide reprise européenne et une croissance chinoise en deçà de ses standards d’avant-pandémie», fait savoir l’assureur-crédit.

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