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Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a souligné la nécessité d’engager un débat sérieux sur la réforme des systèmes de retraite au Maroc, cherchant un consensus avec les partenaires sociaux et économiques pour trouver des solutions satisfaisant toutes les parties et garantissant la durabilité des caisses de retraite. Lors d’une séance plénière à la Chambre des conseillers, Akhannouch a présenté un exposé sur le thème du dialogue social comme levier pour améliorer les conditions des travailleurs et l’économie nationale. Il a affirmé que le dialogue social des deux dernières années a significativement amélioré les indicateurs de développement humain au Maroc.
Akhannouch a plaidé pour des approches innovantes afin de renforcer le dialogue social et traiter les dossiers sociaux urgents. Il a aussi noté que la réforme des régimes de retraite, en préparation avec les syndicats et les professionnels avant soumission au Parlement, est essentielle pour consolider l’État social.
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Le droit de grève
En outre, Akhannouch a jugé inacceptable que le Maroc, malgré son parcours démocratique exemplaire, n’ait pas de loi organique encadrant le droit de grève. Il a annoncé que le gouvernement inscrira cette loi parmi les priorités du dialogue social et la soumettra au Parlement cette année. Cette loi vise à organiser le droit de grève, garantissant la liberté d’expression tout en assurant la continuité de l’activité économique.
Le chef du gouvernement a souligné que la vision du dialogue social ne se limite pas aux aspects financiers et techniques, mais inclut des normes éthiques internationales. Il a affirmé que le dialogue social est crucial pour soutenir l’État social, développer le capital humain et garantir les droits des travailleurs. Le gouvernement partage la conviction des employeurs de renforcer les entreprises marocaines via le dialogue social. Akhannouch a également noté des lacunes dans l’application du Code du travail de 2003, appelant à une meilleure institutionnalisation du dialogue social dans les entreprises.
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