Image d’illustration. © DR
Le Groupe Sunergia vient de publier une nouvelle étude qui jette un éclairage précis sur la manière dont les Marocains interagissent avec les réseaux sociaux. Bien que le Maroc ait été considéré ces dernières années comme un marché en croissance constante pour l’utilisation des applications, les chiffres les plus récents révèlent une tendance légèrement différente.
Selon les données collectées, le taux de connexion aux réseaux sociaux a connu une baisse de quatre points, passant de 86% à 82%. Ce recul pourrait être considéré comme une indication que les Marocains, bien qu’étant toujours de grands utilisateurs de ces plateformes, commencent à montrer des signes de désengagement ou de changement dans leurs habitudes de consommation en ligne.
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Réseaux sociaux : l’évolution de 2020 à 2023
L’étude rappelle d’abord qu’entre 2020 et 2022, le Maroc a vu un bond impressionnant dans le taux de connexion aux réseaux sociaux, passant de 73% à 86%. Cette ascension fulgurante est attribuée en grande partie aux restrictions sanitaires liées à la pandémie de la Covid-19.
En effet, les mesures de confinement, les restrictions de déplacement et la fermeture de nombreux lieux publics avaient confiné les Marocains chez eux, les incitant à se tourner massivement vers les réseaux sociaux pour maintenir un semblant de vie sociale. En d’autres termes, la crise sanitaire a agi comme un catalyseur, accélérant ainsi une tendance déjà existante.
Cependant, l’année 2023 apporte une nuance notable à ce phénomène avec une baisse de 4 points du taux, s’établissant désormais à 82%. Mais en comparaison avec les données de 2020, qui représentent en quelque sorte une référence pré-pandémique, l’augmentation s’établit à 9 points. Malgré la baisse cette année, il semble que le taux de connexion aux réseaux sociaux demeure plus élevé que lors de la période avant la pandémie.
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Whatsapp et Facebook en tête
Au Maroc, les réseaux sociaux sont en train de devenir le domaine de prédilection de la jeunesse. Cependant, cette règle générale comporte des exceptions intéressantes. Selon l’étude Sunergia, Twitter, TikTok et Pinterest font figure d’outsiders, puisqu’ils ne sont pas particulièrement prisés par les jeunes Marocains.
Si l’on s’attarde sur l’utilisation spécifique de WhatsApp, certaines tendances claires et assez étonnantes se dessinent. Cette plateforme est particulièrement populaire dans les régions de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, où 85% des habitants l’utilisent, et de Fès-Meknès avec un taux d’utilisation de 80%. Quant aux taux d’utilisation, ils varient considérablement, allant de 84% pour ceux ayant un niveau collège à un impressionnant 96% pour ceux ayant un Bac+4. Dans les catégories socio-professionnelles A et B, le taux est de 80%, alors qu’il atteint 82% dans la catégorie C.
Tout comme WhatsApp, Facebook est extrêmement populaire dans la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, avec un taux d’utilisation de 87%, ainsi qu’à Souss-Massa où il atteint 80%. Le niveau d’éducation joue également un rôle dans l’utilisation du réseau social de Mark Zuckerberg, avec des taux d’utilisation allant de 75% chez ceux ayant atteint le niveau collège à un pic de 98% chez ceux ayant un Bac+3 ou un Bac+4.
S’agissant des catégories socio-professionnelles qui le consultent, 87% font partie des catégories A et B, 74% de la catégorie C, 94% des employés, 86% des étudiants, 74% des retraités, 81% des fonctionnaires et 90% des commerçants.
Instagram, TikTok et Snapchat : les femmes en premier plan
Selon l’étude, Instagram a trouvé une audience fervente parmi les femmes qui composent 44% de ses utilisateurs. Cette plateforme a aussi un fort attrait régional, étant particulièrement populaire à Tanger-Tétouan-Al Hoceima avec un taux d’utilisation de 56%, suivi de Fès-Meknès à 45%, Grand Casablanca-Settat à 50%, Oriental à 45% et Souss-Massa à 67%.
En ce qui concerne TikTok, il est également très utilisé par les femmes, avec un taux d’utilisation de 18%. De plus, il semble que TikTok ait un attrait particulier pour les personnes ayant des niveaux d’éducation plus bas, avec 25% des utilisateurs ayant atteint le niveau collège et 22% ayant atteint le niveau lycée.
Snapchat suit une trajectoire similaire en ce qui concerne le genre et l’âge. Les données de l’étude montrent que ce réseau social est particulièrement populaire parmi les femmes (17%) et extrêmement populaire parmi les jeunes âgés de 15 à 24 ans, qui constituent 36% de ses utilisateurs au Maroc.
De son côté, LinkedIn est particulièrement prisé chez les étudiants, qui forment 38% de ses utilisateurs. Cette forte concentration pourrait s’expliquer par la nature professionnelle de cette plateforme, ainsi qu’au désir des étudiants de bâtir un réseau professionnel, tout en effectuant en parallèle des recherches d’emploi.
Enfin, l’étude s’est attaquée aux personnes qui ne sont pas connectées aux réseaux sociaux. Elles sont en grande majorité des individus âgés, résidant dans des régions rurales et possédant un faible niveau d’éducation.
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