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Trois applications du groupe Meta sont les plus utilisées quotidiennement au Maroc. C’est ce que révèlent les derniers chiffres de Sunergia. En tête du classement, WhatsApp conserve son leadership, suivi de Facebook et Instagram. Ces trois réseaux ont enregistré des progressions de 11 à 14 points entre 2020 et 2024, bien que plus modérées sur la dernière année, avec Facebook subissant une baisse de 3 points. TikTok se positionne en quatrième place, tandis que Télégram affiche l’une des croissances les plus marquées, à l’inverse de LinkedIn et Snapchat.
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Facebook, Whatsapp, Instagram…le trio règne toujours en maître
En 2024, comme en 2023, le podium des réseaux sociaux au Maroc reste inchangé. En tête, l’inébranlable WhatsApp, utilisé par 76% des Marocains. Ce taux d’utilisation est encore plus élevé chez les jeunes de 18-24 ans (84%) et de 25-34 ans (90%), les citadins (83%), la catégorie socio-professionnelle C (80%) et les célibataires (91%).
Il faut savoir que plus de 2 milliards de personnes utilisent l’application à l’échelle mondiale, ce qui incite Meta, la société mère de WhatsApp, Facebook et Instagram, à introduire de nouvelles fonctionnalités. D’ailleurs, depuis l’année dernière, il est possible d’envoyer des photos et vidéos en HD et de modifier les messages envoyés sur WhatsApp. Pour 2024, des nouveautés telles que la connexion par nom d’utilisateur et le partage d’écran pour écouter de la musique ou regarder un film lors d’appels vidéo sont prévues.
En deuxième position, on retrouve Facebook, utilisé par 65% des Marocains, particulièrement par les jeunes de 18-24 ans (83%) et de 25-34 ans (84%), les citadins (71%) et la catégorie socio-professionnelle C (70%). Facebook, qui compte plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs quotidiens, dont environ 271 millions en Afrique en 2022, se prépare à une réinvention totale en 2024. L’entreprise mise sur l’intelligence artificielle pour propulser sa transformation, promettant une ère où les contenus vidéo ultra-personnalisés domineront.
Instagram, quant à lui, conserve sa troisième place avec 40% d’utilisation, en hausse de 2 points par rapport à 2023. Il est particulièrement prisé par les femmes (48%), les jeunes de 18-24 ans (72%) et de 25-34 ans (63%), les urbains (48%) et la catégorie socio-professionnelle A/B (57%).
En 2024, Instagram a enrichi ses stories avec de nouvelles fonctionnalités comme l’affichage des commentaires sous forme d’autocollants, l’ajout de calques pour figer ou placer des éléments au premier plan, et la création personnalisée d’autocollants «Add Yours». En s’inspirant des canaux de diffusion de Telegram, Instagram permet désormais aux créateurs de plateforme de créer des espaces de discussion unidirectionnels avec leurs abonnés, renforçant ainsi les liens entre les influenceurs et leur audience.
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Quid des autres applications ?
En 2024, TikTok continue de séduire, conservant sa 4e position avec un taux de connexion de 19%. L’application est particulièrement populaire auprès des femmes (23%) et des jeunes de 18-24 ans (34%) et de 25-34 ans (24%). Depuis son lancement, TikTok s’est imposé grâce à une interface simple et intuitive, attirant plus de 2 milliards d’utilisateurs actifs. Cette année, les vidéos éducatives et informatives dominent la plateforme avec l’introduction de «Stem», un fil spécialisé dans le contenu éducatif et l’actualité. Les utilisateurs affluent pour apprendre des recettes, des astuces de bricolage, des techniques de maquillage ou des conseils de recyclage.
Passons à Telegram. Cette application est utilisée par 10% des Marocains, gagnant en popularité surtout parmi les 25-34 ans (19%) et la catégorie socio-professionnelle A/B (19%). Avec plus de 900 millions d’utilisateurs actifs mensuels, Telegram se distingue par ses innovations en matière de communication de groupe. En 2024, la plateforme a introduit neuf nouvelles fonctionnalités qui réinventent les interactions en groupe, rendant les conversations plus dynamiques et efficaces.
Ensuite, Snapchat est utilisé par 8% des Marocains, avec une prédilection chez les 18-24 ans (23%). Pour 2024, Snapchat met en place de nouvelles fonctionnalités pour permettre aux créateurs de générer des revenus, notamment grâce aux options de pourboires. Les utilisateurs pourront aussi acheter des produits directement via l’application, en utilisant la réalité augmentée pour essayer virtuellement les articles. Ces innovations positionnent Snapchat comme un acteur clé du commerce numérique.
Quant à LinkedIn, il est utilisé par 6% des Marocains et reste pertinent malgré une légère baisse. L’application est principalement utilisée par les jeunes de 18-24 ans (12%), les 25-34 ans (11%) et la catégorie socio-professionnelle A/B (10%). En 2024, LinkedIn mise sur l’intelligence artificielle pour transformer le networking. Les outils d’IA, capables d’analyser des données complexes, offrent des recommandations sur mesure pour la création de contenu, le ciblage d’audience et l’optimisation de la visibilité, rendant la mise en relation plus stratégique et personnalisée.
Concernant Twitter, ou « X », le réseau social est en progression avec 4% d’utilisateurs marocains, une hausse de 2 points par rapport à 2023. L’application est davantage utilisée par les jeunes de 18-24 ans (8%) et de 25-34 ans (8%). Sous l’impulsion d’Elon Musk, Twitter s’apprête à lancer une solution de paiement en 2024, dans le cadre de son ambition de devenir une plateforme multifonctionnelle.
Enfin, Pinterest, bien que stable avec 3% d’utilisateurs marocains, reste une plateforme d’inspiration, particulièrement auprès des 18-24 ans (11%) et des CSP A/B (9%). En 2024, Pinterest a annoncé un partenariat avec Google pour intégrer des applications tierces, permettant d’héberger des publicités diffusées par Google. Cette initiative vise à inclure davantage de contenus achetables, répondant aux attentes des utilisateurs qui viennent souvent sur la plateforme avec une intention d’achat.
Toutefois, malgré un taux d’utilisation des réseaux sociaux de 80%, il reste 20% de non connectés au Maroc. Ces derniers sont principalement des seniors de 55-64 ans (34%) et de 65 ans et plus (44%), des habitants des zones rurales (36%), des personnes avec un faible niveau d’éducation (sans éducation (64%) et primaire (25%), des catégories socio-professionnelles D et E (34%), ainsi que des retraités (38%).
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