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Jeudi, devant la cour criminelle de Paris, une réquisition de 19 ans de réclusion criminelle a été prononcée à l’encontre de Salim Berrada, médiatisé sous le nom du « violeur de Tinder ». Berrada est accusé d’avoir commis des viols et agressions sexuelles sur 17 femmes entre 2014 et 2016. Cette peine, proche du maximum prévu de vingt ans, a été motivée par la gravité des actes reprochés à cet homme de 38 ans, décrit comme un prédateur utilisant les sites de rencontres pour attirer ses victimes.
L’avocat général Philippe Courroye a souligné la «dangerosité» de Berrada, qualifié d’«insatiable chasseur égocentrique», qui a nié l’ensemble des accusations portées contre lui. Lors de son intervention, Courroye a fait face à un accusé impassible, enfermé dans ses dénégations, malgré les témoignages poignants des victimes venus exposer leurs souffrances à la barre.
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Le procès, qui a vu la participation active des plaignantes, majoritairement dans la vingtaine au moment des faits, a été l’occasion de détailler le « modus operandi » de l’accusé, caractérisé par une approche «sournoise et compulsive» selon le magistrat. Ce dernier a également relevé la «dangerosité extrême» de Berrada, son addiction à la prédation sexuelle et son absence de remise en question, soulignant qu’il est également sous le coup d’une mise en examen pour des faits similaires.
Salim Berrada aura l’opportunité de s’exprimer une dernière fois vendredi, suite aux plaidoiries de sa défense. Le verdict est attendu en fin de journée.
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