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Petr Pavel a remporté samedi 28 janvier l’élection présidentielle en République tchèque, battant le milliardaire populiste Andrej Babiš. Avec 58,32% des voix, l’ancien général a su gagner la confiance des électeurs avec son calme, face à une campagne agressive et mensongère de son rival, l’ex-Premier ministre Babiš.
«Je constate que des valeurs telles que la vérité, la dignité, le respect et l’humilité ont prévalu dans cette élection», a déclaré le nouveau Président élu, peu après le décompte définitif.
En mars, l’ancien chef du comité militaire de l’Otan, 61 ans, remplacera à la tête de l’État le président sortant Milos Zeman, connu pour ses liens étroits avec Moscou et Pékin, et accusé plusieurs fois d’abuser de ses compétences constitutionnelles.
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— Petr Pavel (@prezidentpavel) January 28, 2023
Une victoire célébrée dans tout le pays. Dans les bars et cafés de Prague, ils étaient nombreux à boire à la santé du nouveau chef d’État. Selon eux, cette élection tourne une page décisive dans l’histoire politique tchèque : «je suis ravi qu’après 20 ans, nous ayons un président dont nous n’avons pas à avoir honte. Ce n’était pas truqué et la vérité a finalement triomphé.»
Ancien chef d’état-major de l’armée tchèque et président du Comité militaire de l’OTAN, Petr Pavel promet un ancrage européen et atlantiste de la République tchèque. Il a également renouvelé le soutien du pays à l’Ukraine, où il souhaite se rendre après son investiture, le 8 mars prochain.
«Je veux la paix. Je ne veux pas une guerre»
Selon les analystes, l’expérience de Pavel dans la diplomatie militaire serait son atout, et sa gestion des affaires sera très différente de celle de son prédécesseur.
«Il sera un président compétent si nous réalisons que la guerre en Ukraine est l’un des problèmes clés auxquels l’Europe est confrontée», déclare Pavel Havlicek, chercheur à l’Association aux affaires internationales à Prague.
Pavel a bâti sa carrière militaire dans la Tchécoslovaquie des années 1980. Il a bénéficié de son appartenance au parti communiste, jusqu’à la chute du régime en 1989.
Devenue une démocratie libérale, la Tchécoslovaquie s’est scindée en République tchèque et Slovaquie en 1993. Entre-temps, Petr Pavel est devenu partisan de l’adhésion à l’UE et à l’Otan. «Il n’y a pas de meilleure alternative», a-t-il déclaré sur son site électoral où il a aussi promu l’aide à Kiev.
«Il est très favorable à l’Ukraine (…), très critique envers la Russie», souligne Jiri Pehe, analyste politique à l’Université New York à Prague. «Sa position impliquera un soutien fort, inconditionnel à l’Ukraine», apprécié déjà par le président ukrainien Volodymyr Zelensky, insiste l’expert.
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