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Au Soudan et depuis maintenant 10 mois, une répression systématique des manifestations pro-démocratie a lieu. Pourtant, Abdel Fattah al-Burhan, le chef de la junte militaire, s’était engagé à laisser le peuple manifester pacifiquement. 116 personnes seraient mortes depuis octobre 2021, un chiffre non reconnu par la junte militaire au pouvoir.
La cellule enquête vidéo du Monde s’est donc penchée sur la journée particulièrement meurtrière du 30 juin 2022 à Khartoum. Le Monde a récolté et authentifié les images disponibles après le rétablissement du réseau, le chef de la junte militaire ayant ordonné la coupure de la connexion Internet dans tout le pays.
Au total, elles permettent de documenter la mort d’au moins huit jeunes hommes au cours de la journée, la plupart par balles. Parmi eux, Mahmoud Tabidi, 21 ans.
À travers le pays, de nombreux autres militants ont été blessés par balles, ou arrêtés et détenus par centaines. En face, les images révèlent des policiers et des militaires équipés de fusils d’assaut automatiques de type AK-47. Parmi les unités engagées figuraient notamment des agents de la réserve centrale de police (CRP).
Différents observateurs, dont des organisations non gouvernementales, reprochent notamment à ces agents des «violations sérieuses des droits de l’homme».
Ces accusations ont poussé les États-Unis à placer, en mars, le CRP sur sa liste des organisations soumises à des sanctions financières. En cette fin juin, aux côtés de la police de Khartoum, de la police antiémeute, ainsi que de l’armée, elle a pris part à la violente répression des manifestants, essentiellement pacifiques.
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