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Le vendredi 11 octobre 2024 marque le début de la quatrième année législative de la présente législature du Parlement. L’agenda législatif de cette session promet d’être bien chargé. Le discours royal, prévu aujourd’hui, sera l’occasion de donner le ton et de relancer la dynamique parlementaire alors que plusieurs projets cruciaux attendent d’être examinés.
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Plusieurs dossiers chauds sur la table
La recomposition politique au sein du Parlement s’annonce riche en enjeux. Rachid Talbi Alami, réélu à la tête de la Chambre des représentants le 12 avril dernier, pourrait voir Enaâm Mayara faire de même à la présidence de la Chambre des conseillers, même si les composantes de la majorité lui préfèrent Ould Rachid. En effet, la Constitution stipule que les élections pour cette dernière se tiennent au terme de la moitié de la législature, soit lors de la rentrée parlementaire d’automne.
Parmi les sujets brûlants à l’ordre du jour, le projet de Code de procédure civile, déjà adopté par la Chambre des représentants, suscite de vives inquiétudes chez les avocats. Ces derniers espèrent que la Chambre des conseillers saura faire preuve de discernement et n’adoptera pas le texte en l’état.
Outre le Code de procédure civile, d’autres textes importants sont prévus. Le projet de Code de procédure pénale, récemment approuvé par l’exécutif, nécessite un retoilettage. De même, la réforme du Code de la famille, initiée par le roi Mohammed VI, est attendue avec impatience dans les mois à venir. Ce chantier législatif est d’une importance capitale, tant pour la modernisation des droits familiaux que pour la protection des enfants.
Aussi, les parlementaires devront également se pencher sur le projet de loi organique régissant le droit de grève, un sujet sensible qui pourrait engendrer des débats houleux.
Enfin, le Projet de loi de finances (PLF) pour 2025 qui doit être déposé au Parlement au plus tard le 20 octobre, risque de monopoliser l’attention des élus durant les trois prochains mois pour éviter tout blocage.
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Les sujets du moment
Cette rentrée législative intervient dans un contexte marqué par des défis économiques et sociaux pressants. Les récentes inondations dans certaines régions, la rentrée scolaire et universitaire, ainsi que la problématique de l’emploi, sont autant de sujets qui préoccupent les citoyens. Les parlementaires seront appelés à débattre de l’impact des crises actuelles sur le quotidien des Marocains.
Les enjeux liés à la gestion de l’eau et à la sécheresse, régulièrement abordés dans les discours royaux, devront également être au cœur des discussions. La nécessité de trouver des solutions face au stress hydrique s’impose comme une priorité nationale.
La question de l’inflation et de la protection du pouvoir d’achat demeure cruciale. Des mesures concrètes doivent être adoptées pour atténuer les effets de la hausse des prix sur les ménages. Le gouvernement se trouve ainsi sous pression pour répondre aux attentes des citoyens face à des coûts de la vie en constante augmentation.
L’efficacité du gouvernement sera scrutée de près, d’autant que l’opposition se veut vigilante et proactive. Elle a pour mission de relayer les préoccupations des citoyens tout en proposant des alternatives constructives.
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