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La récente déclaration de Abdellatif Ouahbi sur les relations sexuelles consenties a provoqué une vive polémique, particulièrement au sein du Parti de la Justice et du Développement (PJD). Sous la présidence d’Abdelilah Benkirane, le secrétariat général du parti a publié un communiqué assez sévère à l’encontre du ministre de la Justice, l’accusant de porter atteinte à la religion islamique et de dénigrer un hadith. Ils ont également reproché à ce dernier de mépriser les fondements essentiels de l’État.
Face à ces accusations, Abdellatif Ouahbi a tenu à préciser que ses propos ont été mal interprétés de manière intentionnelle pour l’attaquer. Selon Assabah et repris par le360, le ministre de la Justice a fermement démenti avoir délibérément altéré ou déformé le sens d’un hadith.
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Pour lui, ses propos visaient à mettre en lumière les lacunes des lois actuelles en matière de preuve dans les cas de relations sexuelles illicites entre un homme et une femme dans un espace privé. Il a également souligné que, même selon les préceptes de la religion islamique, des conditions strictes sont nécessaires pour établir une telle relation, afin d’éviter toute forme d’injustice.
Dans son communiqué, le PJD ne se contente pas de critiquer les déclarations de Abdellatif Ouahbi, il va plus loin. Le parti demande ouvertement le départ de Ouahbi, l’accusant d’avoir conduit le ministère de la Justice à la médiocrité et à l’avilissement.
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Cette demande de démission n’est pas la première. Abdelilah Benkirane avait déjà exprimé son désaccord avec le ministre sur plusieurs réformes en cours, notamment celles du Code de la famille et la législation sur la culture et la transformation du cannabis à des fins médicales.
Cette polémique met en lumière les tensions persistantes entre le PJD et le ministre de la Justice, révélant des divergences profondes sur des questions fondamentales de société et de législation.
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