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Le débat sur le droit de vote et de candidature des détenus au Maroc revient sur le devant de la scène. Lors de l’examen du projet de loi sur les établissements pénitentiaires à la Chambre des représentants, des parlementaires ont abordé la question des droits électoraux des détenus, particulièrement ceux non encore condamnés.
Les députés ont également plaidé pour la rationalisation et la limitation de la détention provisoire, suggérant des mesures de réhabilitation et d’indemnisation en cas d’erreur judiciaire liée à cette détention, selon un rapport de la Commission de la justice, de la législation et des droits de l’homme.
Le rapport souligne aussi une série de problèmes dans les établissements pénitentiaires. Il s’agit de la surpopulation carcérale, l’encadrement des détenus, l’efficacité des programmes de réhabilitation et de réinsertion, la situation des mères et des enfants en prison, la violence entre détenus ou envers le personnel, et le manque de médecins, notamment des psychiatres.
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Ont également été soulevées les questions de la gestion et de la numérisation des services pénitentiaires, ainsi que de l’utilisation des technologies modernes pour renforcer la sécurité, la transparence et le contrôle. Ils ont insisté sur la nécessité de renforcer la formation en droits humains du personnel et d’améliorer ses conditions de travail, tout en prenant en compte les risques liés à ce métier. Tous les acteurs et défenseurs des droits de l’homme s’accordent sur l’importance d’améliorer les établissements pénitentiaires.
La problématique de la surpopulation
Les parlementaires ont souligné l’urgence de résoudre la surpopulation carcérale pour garantir les droits fondamentaux des détenus, en mettant en avant les Règles Nelson Mandela qui concernent les conditions de vie des détenus et la préservation de leur dignité.
Ils ont également appelé à améliorer la carte carcérale et sa proximité avec les tribunaux, notamment dans les régions éloignées, où le transport des accusés et des familles pose problème, suggérant la création d’annexes des établissements pénitentiaires dans ces zones.
Certains parlementaires et défenseurs des droits humains ont appelé à une réforme complète du système pénitentiaire, basée sur une vision respectant les droits de l’homme. Ils ont insisté sur la nécessité de fournir des ressources humaines qualifiées, capables d’appliquer ces règles, et imprégnées des valeurs des droits de l’homme pour protéger la dignité des détenus, dont l’objectif premier est la réhabilitation et la réinsertion sociale.
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