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Devant la commission de l’éducation, de la culture et de la communication à la Chambre des représentants, vendredi 21 juillet, le ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Bensmoussa, a présenté un exposé détaillé sur le bilan de la réforme du système éducatif et les perspectives à venir.
Au cours de cette rencontre, les principaux sujets abordés étaient la feuille de route pour une école publique de qualité pour tous (2022-2026), la mise en œuvre de la décentralisation et de la déconcentration dans le secteur de l’éducation, ainsi que la méthodologie pour la mise en œuvre des chantiers ouverts.
Le ministre a souligné que la réforme du système éducatif s’appuie sur des référentiels majeurs, notamment les conclusions du Nouveau modèle de développement (NMD) et la loi-cadre n° 51-17 relative au système de l’éducation et de la formation. Selon lui, cette réforme va au-delà des textes juridiques et doit évaluer l’impact des mesures pratiques sur l’enseignement afin de définir des objectifs clairs et majeurs, tout en tenant compte des spécificités locales.
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Une approche axée sur l’élève, l’enseignant et l’école
La feuille de route 2022-2026 met l’accent sur trois objectifs stratégiques, à savoir la qualité des apprentissages, la promotion de l’ouverture et du civisme, ainsi que l’enseignement obligatoire, en adoptant une approche axée sur l’élève, l’enseignant et l’établissement scolaire.
En outre, le chef du département a mis en avant l’importance de l’enseignement préscolaire, soulignant les efforts du ministère pour combler le déficit en ressources humaines en partenariat avec des associations actives dans ce domaine. Chiffres à l’appui, il a fait état de 817 associations engagées dans ce cadre, dont 256 associations des parents d’élèves. Quant au nombre des classes, il se chiffre à 26.783, y compris celles créées dans le cadre de l’Initiative nationale de développement humain (INDH). S’agissant du nombre des élèves, il atteint 571.000, dont 63% dans le monde rural et 49% de filles.
Par ailleurs, le ministre a évoqué l’adoption de la méthode «Teaching at the Right Level (TarL)» pour la formation des enseignants, ainsi que le projet de soutien et de développement de l’enseignement des matières scientifiques dans les collèges et les lycées. Ce projet concerne 250 collèges dans sa première phase expérimentale .
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Recrutement de 20.344 cadres pédagogiques
En ce qui concerne le transport public, le responsable a fait état d’un partenariat avec les partenaires concernés pour promouvoir la scolarité dans les zones rurales. Il a affirmé que le nombre des bénéficiaires de cette prestation lors de l’année scolaire finissante se chiffre à 500.000 élèves, soit une hausse de l’ordre de 20% par rapport à l’année scolaire écoulée.
Sur le plan de la gestion des ressources humaines, le ministre a informé du recrutement de 20.344 cadres pédagogiques et administratifs, dont 18.000 enseignants.
Enfin, Benmoussa a assuré que la mise en œuvre du chantier de la décentralisation et de la déconcentration se poursuit. Un chantier qui vise à renforcer l’autonomie des académies régionales d’éducation et de formation dans un cadre contractuel et à réaliser la synergie nécessaire en termes de ressources, de biens et d’équipements.
De leur côté, les membres de la commission ont exprimé leur intérêt pour la feuille de route 2022-2026, tout en relevant certaines contraintes liées aux disparités territoriales, en particulier en ce qui concerne l’enseignement préscolaire et le transport scolaire. Ils ont également insisté sur la promotion des valeurs civiques dans les manuels scolaires et sur l’amélioration du statut et des conditions matérielles des enseignants dans les académies régionales d’éducation et de formation.
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Promouvoir l’excellence éducative
Vendredi à Rabat, une convention de partenariat a été signée entre le ministère de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, la Fondation OCP et l’Université Mohammed VI polytechnique (UM6P), avec le soutien du ministère de l’Économie et des Finances. L’objectif de cette convention est de promouvoir l’excellence éducative en investissant dans des initiatives novatrices pour ouvrir de nouvelles perspectives aux enseignants et aux étudiants.
Les principaux axes de cette convention incluent l’innovation et l’expérimentation de nouveaux modèles éducatifs, la diffusion de la culture de l’excellence éducative, l’autonomisation des acteurs du terrain, ainsi que la création d’un impact durable sur les bénéficiaires. Cette approche de cofinancement des projets par les partenaires permettra une ouverture à d’autres mécanismes de financement, en impliquant d’autres bailleurs de fonds nationaux et en encourageant la collaboration entre les secteurs public et privé.
La convention couvre des domaines tels que la formation des enseignants, la recherche et le développement, la transformation digitale, ainsi que l’innovation pédagogique créative et durable. Plusieurs initiatives sont prévues, notamment la création de deux campus d’excellence à Rabat et à Laâyoune, des classes étoilées, des concours d’excellence pour la préparation aux olympiades, un Brevet de technicien spécialisé (BTS) centré sur le développement vert, et un programme pilote d’enseignement anglophone.
De plus, le partenariat vise à soutenir le dispositif national de formation des enseignants, à parrainer des établissements scolaires pour l’innovation éducative, à améliorer l’apprentissage des langues et à accompagner la transformation numérique du ministère.
Ce partenariat stratégique capitalise sur des réalisations antérieures, telles que la mise en place du lycée d’excellence de Benguérir, le parrainage d’écoles publiques et de centres CPGE, ainsi que l’intégration du numérique dans l’enseignement marocain. Grâce à cette collaboration renforcée, les partenaires s’engagent à promouvoir l’excellence au sein du système éducatif national pour favoriser le plein potentiel des futurs citoyens et contribuer au développement du pays.
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