Accueil / Économie

Réforme du secteur public : l’ANGSPE tient sa 1ʳᵉ réunion

Temps de lecture

L’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État tient sa 1ère réunion © DR

L’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE) a tenu, lundi 12 décembre à Rabat, la première réunion de son Conseil d’administration sous la présidence de la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui. Constituant un des piliers de la réforme du secteur public, cette Agence a principalement pour but la préservation des intérêts patrimoniaux, la gestion stratégique des participations et le suivi régulier de leur performance et rendement. Détails.

La ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah Alaoui, a présidé, ce lundi 12 décembre à Rabat, la 1?? réunion du Conseil d’administration de l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État et de suivi des performances des établissements et entreprises publics (ANGSPE).

Cette première réunion du Conseil d’administration de l’Agence s’est déroulée en présence des représentants de l’État, désignés par le Conseil du gouvernement, en date du 1?? décembre 2022, en tant que membres dudit Conseil. Elle s’inscrit dans le cadre du déploiement des Hautes orientations royales concernant la réforme du secteur public, en général, et la création de l’ANGSPE en particulier.

Pour rappel, le Conseil est composé de cinq représentants de l’État, de trois personnalités indépendantes et du président.

L’ANGSPE approuve sa feuille de route

La réunion a connu la participation de Abdellatif Zaghnoun, nommé en juillet dernier par le Roi en tant que directeur général de l’Agence. Elle acte la mise en place des organes d’administration et de gestion de l’ANGSPE ainsi que l’entrée en vigueur de la loi n°82.20 portant création de l’Agence nationale, promulguée par le Dahir n°1-21-96 du 15 hija 1442 (26 juillet 2021).

Après une présentation par Zaghnoun de l’Agence nationale et de ses prérogatives, les membres du Conseil ont procédé à l’approbation des éléments constitutifs de l’ANGSPE. Il s’agit, en l’occurrence, du modèle organisationnel, du statut du personnel, du règlement des marchés et du modèle de financement. Les membres ont ensuite approuvé la feuille de route pour l’élaboration de la politique actionnariale de l’État.

 

Missions de l’ANGSPE

L’ANGSPE est un établissement public, doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière. Elle a pour principale mission de veiller aux intérêts patrimoniaux de l’État actionnaire, de gérer les participations de l’État et d’assurer le suivi et l’appréciation des performances des établissements et entreprises publics (EEP).

L’objectif de cette politique de participation de l’État est d’accroître la richesse sociale et économique des EEP, en particulier à travers la contribution au produit intérieur brut, la réalisation d’investissements structurels dans l’économie nationale, la création de l’emploi, outre la contribution régulière au budget de l’État.

En outre, l’Agence sera dotée d’une gouvernance adaptée à sa mission, d’une vision stratégique à moyen et long terme, d’une capacité à apprécier et à maîtriser les risques des EEP concernés et d’une aptitude à proposer des solutions efficaces. Le but est de développer un actionnariat public performant, répondant au mieux aux objectifs stratégiques de l’État actionnaire et s’inscrivant dans le cadre des principes de la réforme globale des EEP.

Notons que le périmètre d’intervention de l’Agence nationale comprend 57 EEP. Il s’agit de 15 établissements à caractère marchand, de 35 entreprises publiques à participations directes de l’État et de sept participations détenues exclusivement ou conjointement par l’État ou les EEP.

Lire aussi : L’agence de gestion des participations de l’État verra bientôt le jour

En conclusion, la création de l’Agence a pour finalité de renforcer le pilotage, la gouvernance et la gestion stratégique des participations de l’État et d’améliorer leurs performances en vue d’une meilleure soutenabilité et pérennité des modèles économiques et financiers desdits EEP leur permettant de jouer pleinement leur rôle dans le modèle de développement national.

Dernier articles
Les articles les plus lu

Le Maroc régule les cryptomonnaies et les risques climatiques

Économie - Le Maroc s’engage dans une démarche ambitieuse de régulation des cryptomonnaies, un secteur en pleine expansion.

Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2024

Gestion des déchets : la BM approuve un financement de 250 millions de dollars pour le Maroc

Économie - La Banque mondiale a approuvé le financement d’un montant de 250 millions de dollars pour la gestion des déchets.

Mbaye Gueye - 27 novembre 2024

29,93% de taxes sur les tomates égyptiennes

Économie - L’instauration d’un droit antidumping de 29,93% sur les importations de conserves de tomates en provenance d’Égypte.

Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2024

FMI : le Maroc est sur la bonne voie pour maîtriser le ratio dette/PIB

Économie - Selon le FMI, le ratio de la dette devrait continuer à diminuer pour atteindre 68,3% en 2025, 67,2% en 2026 et 65% en 2029.

Mbaye Gueye - 27 novembre 2024

Participation active du Maroc au Conseil exécutif de l’ONU Tourisme

Économie - La session a permis au Royaume de mettre en avant sa résilience et ses performances remarquables dans le secteur.

Mbaye Gueye - 27 novembre 2024

910.000 emplois pour les sans-diplôme : un plan ambitieux

Économie - Le gouvernement dévoile une nouvelle stratégie ambitieuse pour combattre le chômage parmi les non-diplômés.

Ilyasse Rhamir - 27 novembre 2024

Aéroport Essaouira-Mogador : hausse de près de 30% du trafic des passagers à fin septembre

Économie - L'aéroport international Essaouira-Mogador a enregistré une hausse de 29,7% du trafic des passagers à fin septembre 2024.

Mbaye Gueye - 27 novembre 2024

Jouahri : les régulateurs financiers marocains face aux défis du risque climatique

Économie - Les régulateurs financiers marocains sont particulièrement sensibles aux risques climatiques, a affirmé Abdellatif Jouahri

Farah Nadifi - 26 novembre 2024
Voir plus

Le déficit commercial du Maroc se creuse de 6,5% à fin novembre

Économie - Le déficit commercial du Maroc a connu une nouvelle aggravation à fin novembre 2024, atteignant 275,74 milliards de dirhams.

Ilyasse Rhamir - 31 décembre 2024

Agroalimentaire au Maroc : quel potentiel ?

Économie - Le Maroc est un pays à vocation agricole qui présente un fort potentiel pour devenir un grand exportateur de produits alimentaires.

Khadija Shaqi - 9 septembre 2022

Union africaine : bilan du 36e Sommet de l’organisation

Afrique, Économie, Politique, Politique - Clap de fin dimanche pour la 36e session ordinaire du Sommet de l'UA, où une dizaine de résolutions ont été adoptées.

Manal Ben El Hantati - 20 février 2023

Chômage au Maroc : des chiffres qui inquiètent

Économie - La sécheresse a fortement impacté le marché de l’emploi. Le taux de chômage n’a pas baissé au premier trimestre de 2024.

Mbaye Gueye - 8 mai 2024

Transformation digitale : levier clé pour l’éducation et l’emploi ?

Économie - Transformation digitale, tendances émergentes et impact de l'intelligence artificielle sur le marketing digital au cœur du débat.

Sabrina El Faiz - 8 octobre 2024

Intermédiaires d’assurances : l’ACAPS a émis 284 décisions en 2023 (rapport)

Économie - L'ACAPS a émis 284 décisions relatives aux intermédiaires d'assurances en 2023, contre 264 décisions en 2022.

Mbaye Gueye - 17 décembre 2024

Le commerce extérieur au vert, malgré un déficit croissant

Économie - Bank Al-Maghrib (BAM), a révélé que les exportations de biens marocaines ont connu une hausse de 6,2% à fin octobre 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.

Mbaye Gueye - 19 décembre 2024

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire