Mohamed Nabil Benabdellah présidant la réunion du bureau politique du parti du livre le 1er octobre 2024 © PPS
Dans ce cadre, le PPS félicite la méthode adoptée pour cette réforme, basée sur une consultation large et un dialogue efficace avec divers acteurs politiques, civils et sociaux. Cette approche montre la maturité croissante du pays face à des défis sociaux en perpétuel changement.
Le parti exprime aussi sa satisfaction d’avoir été activement impliqué dans ce processus avec un mémorandum remis à la commission. Ce document représente son identité démocratique, ses engagements en faveur du progrès et son désir d’atteindre une complète égalité entre les hommes et les femmes, en phase avec la constitution et les engagements internationaux du Maroc. Tout en plaidant pour cette égalité, le PPS souligne l’importance de maintenir l’équilibre et la cohésion au sein de la famille marocaine.
Lire aussi : Bilan à mi-mandat: le PPS démonte l’argumentaire du gouvernement
Des avancées qui rejoignent les idéaux du PPS
Le PPS se réjouit des progrès positifs annoncés, qui rejoignent beaucoup de ses propres suggestions, telles que:
Le mariage : la reconnaissance du contrat de mariage comme unique preuve de l’union et l’établissement de l’âge légal pour le mariage à 18 ans, avec des exceptions très limitées à 17 ans sous des conditions précises.
La limitation du mariage polygame : des règles plus strictes, y compris l’accord obligatoire de la première épouse.
La garde des enfants : une approche plus équilibrée, accordant des droits partagés entre les parents et en préservant la garde maternelle en cas de remariage.
Les finances familiales : une revalorisation du travail domestique des épouses et une meilleure gestion des biens acquis pendant le mariage.
Les droits de succession : une égalité entre les filles et les garçons sur la « provision légale », et un allégement des donations et des legs pour les héritiers.
Les procédures de divorce : une simplification des types de divorce, une amélioration des délais de traitement et la création d’un processus de conciliation non judiciaire.
Lire aussi : PLF 2025 : le PPS dénonce l’absence de réformes audacieuses
Le PPS exprime son soutien ferme aux réformes proposées et s’engage à défendre ces acquis lors des débats parlementaires sur le projet de loi. Le parti continuera également à travailler avec les mouvements progressistes et féministes pour faire de l’égalité entre les sexes une réalité, conformément aux principes de la constitution du Royaume.
Bien que le PPS accueille positivement ces avancées, il insiste sur la nécessité de leur mise en œuvre stricte. Le parti met en garde contre toute exception qui pourrait nuire à la dynamique réformatrice et compromettre l’élan de modernisation de la nouvelle Moudawana.Renforcer les droits des femmes
En plus de la réforme du Code de la famille, le PPS rappelle l’importance d’agir sur d’autres aspects complémentaires pour renforcer les droits des femmes et des enfants. Parmi ces priorités figurent :
La réforme de la justice familiale : un système judiciaire qui soit accessible et efficace pour les familles.
La révision des textes associés : une harmonisation des lois pour assurer une égalité totale entre hommes et femmes.
L’éducation et la sensibilisation : des campagnes d’information pour éclairer les citoyens sur leurs droits et obligations, renforçant ainsi, l’appropriation des principes juridiques par tous.
Lire aussi : Enseignement privé : le PPS interpelle le ministre sur les frais exorbitants
Le PPS termine en réaffirmant son rôle de surveillant dans ce projet important. Le parti s’engage à rester présent à chaque étape, tant au Parlement que sur le terrain, pour s’assurer que la réforme représente réellement les souhaits des Marocains et qu’elle aide à construire une société plus équitable, juste et solidaire.
Le Conseil de gouvernement se penche sur la réforme de la loi sur les lotissements et l’urbanisme
Politique - Le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, examinera ce jeudi plusieurs projets de loi importants.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024À Sotchi, Vladimir Poutine réaffirme son soutien total aux pays africains
Afrique, Diplomatie, Politique - Lors de la conférence ministérielle Russie-Afrique, Vladimir Poutine a promis un soutien total et continu aux nations africaines.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024Salon international du livre de l’Émirat de Sharjah : le gouverneur reçoit Mohamed Mehdi Bensaid
Politique - Le Cheikh Sultan Bin Mohammed Al Qasimi a reçu dimanche Mohamed Mehdi Bensaid qui dirige la délégation du Maroc.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024La dynamique de développement des provinces du sud saluée lors d’une rencontre à Nancy
Politique - Lors d'une rencontre à Vandœuvre-lès-Nancy, la dynamique de développement des provinces du sud du Maroc a été saluée.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024Aziz Akhannouch à Riyad pour représenter le Roi au Sommet extraordinaire arabo-islamique
Politique - Aziz Akhannouch est arrivé dimanche soir à Riyad pour représenter le Roi au Sommet extraordinaire arabo-islamique prévu ce lundi.
Farah Nadifi - 11 novembre 2024Mohamed Hajoui annonce la restructuration du secrétariat général du gouvernement
Politique - Mohamed Hajoui, a annoncé la restructuration organisationnelle du secrétariat général du gouvernement.
Mbaye Gueye - 8 novembre 2024Le Maroc et Sainte Lucie renforcent leur coopération bilatérale pour 2025-2027
Politique - Lors de la visite officielle d'Alva Romanus Baptiste à Rabat, le Maroc et Sainte-Lucie ont renforcé leur coopération bilatérale.
Rédaction LeBrief - 8 novembre 2024Renforcer la gouvernance des finances publiques, un impératif pour un avenir économique stable
Politique - Nadia Fettah a réaffirmé l’importance de la gouvernance des finances publiques comme priorité dans le cadre du programme d’action 2025.
Farah Nadifi - 8 novembre 2024Gouvernement Akhannouch : 103 jours au pouvoir
Hafid El Jaï - 22 janvier 2022Boycott, réseaux sociaux et communication de crise au Maroc
Politique - Le boycott marchand est communément défini comme une action concertée refusant ou préconisant le refus d’achat/ de vente d’un produit en vue d’exercer une pression économique sur l’entreprise. Le boycott déclenché au Maroc en 2018 constitue un exemple parfait de cette action dont l’étendue, la forte adhésion des consommateurs, la durée et l'ambiguïté de son origine en font un cas unique et inédit de contestation.
Rédaction LeBrief - 25 janvier 2024Enseignants-chercheurs : hausse des salaires de 3.000 DH
Politique - Le gouvernement a approuvé une augmentation de 3.000 DH des salaires des enseignants chercheurs.
Rédaction LeBrief - 21 octobre 2022Le président mauritanien reçoit Younes Sekkouri, porteur d’un message royal écrit
Politique - Le président mauritanien a reçu en audience Younes Skouri, porteur d’un message écrit du roi Mohammed VI.
Rédaction LeBrief - 22 novembre 2022Alger limoge un patron de presse pour avoir diffusé la victoire des Lions de l’Atlas
Politique, Sport - L’accession historique des Lions de l’Atlas dans le dernier carré du Mondial n’a pas retenu l’attention des médias algériens.
Atika Ratim - 12 décembre 2022