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Dans un contexte où le Maroc consolide son système de santé et de sécurité sociale, Aziz Akhannouch offre des assurances rassurantes. Avec des progrès notables dans le traitement et le remboursement des dossiers de soins, ainsi que des mesures visant à soutenir les familles en situation précaire, le Maroc se positionne aujourd’hui comme un modèle de développement et de justice sociale dans la région. Les réformes et les initiatives en cours témoignent de l’engagement du gouvernement Akhannouch à améliorer l’accès aux soins de santé et à renforcer la couverture sociale pour tous ses citoyens. Cela, en ligne avec les directives royales et les orientations stratégiques nationales.
Santé et sécurité sociale
Le Maroc continue d’enregistrer des avancées notables dans le secteur de la santé comme en témoignent les propos du chef du gouvernement. Aziz Akhannouch a effectivement révélé que 3,7 millions de dossiers de soins de l’Assurance maladie obligatoire-Solidarité ont été traités et remboursés. Cela représente une somme totale dépassant les 2,38 milliards de DH (MMDH). Cette performance illustre ainsi l’efficacité du système de santé, avec une moyenne de remboursement de 630 DH par dossier.
Dans le cadre de la consolidation de l’État social, plus de 10,5 millions de personnes issues de familles en situation précaire bénéficient maintenant de soins dans les établissements publics et privés. Et ce, grâce à la prise en charge de leurs cotisations à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) par l’État.
Dans son discours, Akhannouch a également souligné l’importance du programme d’aide sociale directe. Une initiative qui vise à améliorer le ciblage des catégories sociales nécessitant un soutien, conformément aux directives royales. Ce programme, qui débutera fin décembre, comprendra le soutien direct aux familles. Il s’agit notamment d’allocations pour les enfants en âge scolaire, les enfants en situation de handicap, et les familles sans enfants prenant en charge des personnes âgées.
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Akhannouch rassure
Le chef du gouvernement a aussi mis l’accent sur les changements historiques en cours au pays, visant à positionner le Royaume parmi les leaders en matière de justice sociale. Ces efforts comprennent l’augmentation de la capacité d’accueil dans les Instituts supérieurs des professions infirmières et techniques de santé, passant de 4.000 à 6.200 places, et dans les instituts de formation professionnelle dans le domaine de la santé, de 680 à 770 places.
Dans le domaine de l’emploi, le gouvernement vise à augmenter le nombre d’employés dans le secteur de la santé à plus de 90.000 d’ici 2025. L’intention est de dépasser ainsi le seuil recommandé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de 24 professionnels de santé pour 10.000 habitants. Pour atteindre cet objectif, 5.500 nouveaux postes budgétaires seront créés en 2024, s’ajoutant aux 16.500 postes déjà créés. Ces efforts sont complétés par la création de trois facultés de médecine et de pharmacie, ainsi que de trois centres hospitalo-universitaires dans les villes d’Errachidia, Béni Mellal et Guelmim.
En outre, le chef du gouvernement n’a pas manqué de souligner l’importance de la responsabilité individuelle dans le succès du système de santé. Dans ce sens, il a rappelé que les remboursements des frais médicaux dépendent d’un système mutualiste, où les cotisations financent les dépenses des malades. Cela implique une participation active des adhérents à la CNSS, avertissant que toute négligence dans le paiement des cotisations pourrait compromettre la viabilité du système.
Le Maroc progresse vers la souveraineté médicamenteuse
Le Royaume avance résolument vers une autonomie accrue dans le domaine de la santé. Une ambition clairement exprimée par le chef du gouvernement devant les députés. Au cœur de cette stratégie se trouve l’objectif de réduire significativement les importations de médicaments. En mettant l’accent sur cette dimension, le gouvernement cherche à diminuer la dépendance du Maroc vis-à-vis des marchés étrangers pour ses besoins médicaux.
Pour y parvenir, l’accent est mis sur le renforcement des capacités de production locales. Une approche qui implique l’investissement dans les infrastructures nationales, le soutien aux industries pharmaceutiques locales et la promotion de la recherche et du développement dans le domaine de la santé. En augmentant la production nationale de médicaments et de vaccins, le Maroc vise non seulement à répondre aux besoins immédiats de sa population, mais aussi à se positionner comme un acteur clé dans le secteur pharmaceutique à l’échelle régionale et internationale.
Dans son allocution, Aziz Akhannouch a souligné la capacité du Maroc à répondre à 70% de ses besoins en médicaments et vaccins, ce qui constitue une étape importante vers l’autosuffisance médicamenteuse. Cette orientation s’inscrit dans le cadre d’une vision globale de souveraineté sanitaire, pilier essentiel de la sécurité nationale. Dans cette optique, l’agence marocaine du médicament et des produits de santé a été créée, dotée des moyens nécessaires pour s’adapter aux évolutions rapides du secteur, conformément à la loi n°10.22. À cela s’ajoutent plusieurs initiatives importantes, notamment l’ouverture de la première usine de production de médicaments génériques en Afrique à Benslimane.
Lire aussi : Suppression de la TVA sur les médicaments : une réforme à double tranchant
Par ailleurs, une attention spécifique est accordée aux programmes de prévention et de lutte contre les maladies, en se concentrant particulièrement sur la santé maternelle et infantile. Ces initiatives comprennent la gratuité des vaccins pour les enfants, les nourrissons et les femmes enceintes, ainsi que l’introduction d’une prime d’accouchement pour venir en aide aux familles en situation de précarité.
En outre, le programme «Riaya», conçu pour fournir des soins de santé aux populations défavorisées, a réalisé un impact considérable en distribuant plus de 500.000 prestations sanitaires. Ce succès est dû en grande partie à l’utilisation efficace d’unités médicales mobiles et à l’organisation de campagnes médicales spécialisées, en mettant un accent particulier sur l’aide aux femmes victimes de violences. En parallèle, le traitement des maladies chroniques a été intensifié, notamment par une meilleure prise en charge des patients diabétiques et par l’amélioration des services de dépistage et de traitement pour l’hypertension et le cancer.
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Je vois ça dans mes rêves !
A chaque fois qu’il y a un scandale qui éclate dans un secteur donné on saute sur l’occasion pour brouiller les pistes et nous ‘’rassurer’’ que nous ne devons pas nous inquiéter et qu’une réforme est imminente pour régler tous les problèmes de la santé dans notre pays.
Pour le cas d’espèce, le scandale de l’hôpital Ibn Baja de Taza est bien la goûte qui a fait déborder le vase des déclarations officielles du gouvernement surtout que cette affaire survient en même temps que le Gros Scandale des carburants dévoilé partiellement par le Conseil de la Concurrence (Je souligne ‘’partiellement’’ de plusieurs traits).
S’agissant des réformes, combien de milliards de dirhams ont été dilapidés depuis les années 90 du siècle dernier pour aboutir finalement aux résultats que nous vivons en 2023 !
L’affaire scandaleuse de l’hôpital de Taza (قَبْلَ غَزَّة) doit mettre la puce à l’oreille à l’ensemble des autorités concernées (Justice, Police judiciaire, etc.) ainsi qu’à toutes les associations de protection des deniers publics en vue de généraliser ces enquêtes à l’ensemble des hôpitaux de notre pays pour mettre un terme à un glossaire devenu propre aux préposés à la gestion de nos hôpitaux et centres de santé où vous n’entendez que :
السكانر خاسر؛ سير ديرو عند فلان !
الراديو ما خدامش ؛ سير ديرو عند علان !
لوكسيجين ما بقاش ؛ إلا بغيتي آرا (!) نجيبوه ليك !
La dernière formule de ce glossaire m’a été racontée par un ami qui, voyant sa mère étouffer sous le regard indifférent d’un agent de santé, a été obligé de casquer pour payer une bouteille d’oxygène prise finalement sur le stock de l’hôpital en question. C’était au cours des mois de septembre/octobre derniers !
Les effets cumulatifs de ces scandales exercés à l’échelle des individus (tels que l’obligation de payer un produit ou un service gratuit ou payer un litre de carburant à un prix frauduleux et injuste) peuvent devenir dévastateurs pour la sécurité intérieure de notre pays en cas de la moindre étincelle que pourrait provoquer les ennemis de la stabilité de notre pays en profitant d’un mouvement de masse.
Notre chef de gouvernement est blanc comme neige. Il avait déclaré à la presse au début de son mandat de chef de gouvernement qu’il a démissionné de la gestion de ses Affaires. Très, très, très bien. Mais va-t-il, en tant que citoyen réagir aux conclusions du rapport du Conseil de la Concurrence et poursuivre ses propres employés responsables de la ‘’Oil Connection’’ qui ont fait preuve d’abus de confiance vis-à-vis de leur propre établissement, du citoyen sans défense et surtout de l’état, de l’économie de notre pays et de sa stabilité qui se trouvent dans la ligne de mire des ennemis au-delà et en-deçà de la Mare Nostrum.
Concernant la sanction de 1.84 milliards de dirhams infligée, avec beaucoup de circonstances atténuantes indues en faveur de la ‘’Oil Connection’’, j’estime, en tant que simple citoyen, que le Conseil de la Concurrence devait saisir la Justice qui, elle seule, doit décider du niveau des circonstances atténuantes ou aggravantes car, cette affaire n’est pas une simple erreur de comptabilité mais un acte collectif grave, longuement réfléchi et exécuté en toute conscience par ses acteurs.
Conclusion :
Si le Conseil de la Concurrence a décidé de tendre l’appât de 1.84 MM dh au Trésor Public en guise de dédommagement, qui va dédommager les citoyens, les entreprises de travaux et de services, les commerçants, les différents services de l’état, etc. qui consomment le gasoil et l’essence pour leurs besoins quotidiens ?!
Certains membres de la ‘’French …’’, pardon, de la ‘’Oil connection’’ ont déjà fait leurs calculs rapides et ont sauté sur la bouée des secours qui leur a été jetée par le Conseil de la Concurrence et acceptent sans réserve la sanction qui leur a été infligée (لَمْ يَعْتَبِرُوها عُقُوبََةً بَلْ بَرْداً وَ سَلَاماً عَلَيْهِمْ).
CORRECTIF ET COMPLEMENT:
1. Paragraphe 2
S’agissant des réformes … de l’enseignement par exemple …, combien de milliards de dirhams ont été dilapidés depuis les années 90 du siècle dernier pour aboutir finalement aux résultats que nous vivons en 2023 !
2. Conclusion
Un ami à moi qui lit mes commentaires m’a téléphoné pour me dire ceci en complément à ma conclusion :
– Qui va dédommager l’Etat, en termes d’impôts, suite à la fraude organisée sur les prix du gasoil russe acheté directement en haute mer et vendu dans notre pays à des prix faramineux ?
– Qui va dédommager l’Etat pour les subventions (aides) qu’il a accordées aux transporteurs alors que les fraudeurs de la ‘’Fuel and Oil Connections’’ se sucraient au détriment et de l’Etat et des citoyens ?
– Où se trouve le Ministère de la Transition Énergétique et du Développement Durable pour nous dire sa position sur ces affaires de fraudes et de détournements ?
– Le Parlement, bien qu’il soit monopolisé par le Capital, va-t-il réagir enfin et demander des comptes au gouvernement Akhannouch ?