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À travers le projet de loi-cadre n°06-22, relatif au système national de santé, la réforme du secteur portera sur la gouvernance, l’offre de santé, les ressources humaines et la digitalisation. Pour réussir ce chantier royal, les secteurs public et privé discutent, toujours, les possibilités de collaborations.
Ce lundi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a tenu un nouveau round du dialogue social. Cet échange a été organisé avec l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) et le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).
Ces rencontres visent à unifier les visions des deux secteurs. Le ministre a affirmé que le secteur privé est considéré comme une partie intégrante du système national de la santé. Il a appelé aussi à soumettre des suggestions pour réussir et optimiser ce projet. Par ailleurs, cette refonte ambitionne de créer une synergie public-privé. «Les demandes légitimes du secteur privé nécessitent une étude approfondie dans pour être en phase avec le chantier de protection sociale», souligne le responsable.
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Les secteurs public et privé, main dans la main
Lors de cette rencontre, les deux secteurs avaient une interaction positive. Leur objectif majeur est de rapprocher les prestations de santé du citoyen marocain, ainsi que d’optimiser la mobilité à l’échelle territoriale. Aussi, cette collaboration vise à investir en fonction des besoins de la carte sanitaire régionale. «Les demandes légitimes du secteur privé nécessitent une étude approfondie afin d’être en phase avec le chantier de protection sociale», a souligné le ministre de la Santé.
Par ailleurs, le président de l’ANCP, Redouane Semlali, a précisé que le projet de loi-cadre n°06-22 ambitionne d’améliorer l’offre de santé au Maroc et de permettre aux Marocains d’en bénéficier. Il a ajouté que l’association «partage la vision du ministère pour l’implémentation du projet, notamment en termes de gouvernance et de gestion à l’échelle régionale, de création d’une haute autorité de santé et de ressources humaines, ainsi que d’amélioration quantitative et qualitative de la couverture sanitaire».
En outre, le président du SNMSL, Ahmed Ben Boujida, a souligné que «ce dialogue contribuera à l’opérationnalisation rapide de ce chantier important». Il a expliqué que le SNMSL, à travers ses médecins, «s’engagera positivement pour la réussite de ce projet, en garantissant notamment une répartition territoriale équitable des médecins, des investissements et des infrastructures».
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La réforme du système sanitaire est dans le collimateur
La réforme du système de santé au Maroc s’inscrit dans le cadre des Hautes orientations royales. Le roi Mohammed VI a souligné, lors de son discours à l’occasion de la fête du Trône, qu’«en moins d’une année, le nombre de travailleurs non-salariés et l’effectif de leurs familles bénéficiant de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) ont franchi la barre des six millions d’adhérents».
Pour une meilleure structure de ce secteur, de nouveaux organismes seront créés, à savoir l’Agence des médicaments et produits sanitaires, les groupements sanitaires territoriaux, l’Agence du sang et ses dérivés et la Haute autorité de santé.
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