Temps de lecture : 4 minutes

Accueil / Société / Refonte du système sanitaire : l’union fait la force

Refonte du système sanitaire : l’union fait la force

Temps de lecture : 4 minutes

Gros plan

Temps de lecture : 4 minutes

La réforme du système de santé au Maroc repose sur plusieurs volets importants, dont la collaboration entre les secteurs public et privé. Il s’agit d’une démarche essentielle pour réussir ce pari. Les concertations entre le ministère de la Santé et les syndicats et représentants du secteur privé sont toujours en cours. Précisions.

Temps de lecture : 4 minutes

À travers le projet de loi-cadre n°06-22, relatif au système national de santé, la réforme du secteur portera sur la gouvernance, l’offre de santé, les ressources humaines et la digitalisation. Pour réussir ce chantier royal, les secteurs public et privé discutent, toujours, les possibilités de collaborations.

Ce lundi, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a tenu un nouveau round du dialogue social. Cet échange a été organisé avec l’Association nationale des cliniques privées (ANCP) et le Syndicat national des médecins du secteur libéral (SNMSL).

Ces rencontres visent à unifier les visions des deux secteurs. Le ministre a affirmé que le secteur privé est considéré comme une partie intégrante du système national de la santé. Il a appelé aussi à soumettre des suggestions pour réussir et optimiser ce projet. Par ailleurs, cette refonte ambitionne de créer une synergie public-privé. «Les demandes légitimes du secteur privé nécessitent une étude approfondie dans pour être en phase avec le chantier de protection sociale», souligne le responsable.

Lire aussi : Santé : 3 milliards de DH pour lutter contre la pénurie du personnel soignant

Les secteurs public et privé, main dans la main

Lors de cette rencontre, les deux secteurs avaient une interaction positive. Leur objectif majeur est de rapprocher les prestations de santé du citoyen marocain, ainsi que d’optimiser la mobilité à l’échelle territoriale. Aussi, cette collaboration vise à investir en fonction des besoins de la carte sanitaire régionale. «Les demandes légitimes du secteur privé nécessitent une étude approfondie afin d’être en phase avec le chantier de protection sociale», a souligné le ministre de la Santé.

Par ailleurs, le président de l’ANCP, Redouane Semlali, a précisé que le projet de loi-cadre n°06-22 ambitionne d’améliorer l’offre de santé au Maroc et de permettre aux Marocains d’en bénéficier. Il a ajouté que l’association «partage la vision du ministère pour l’implémentation du projet, notamment en termes de gouvernance et de gestion à l’échelle régionale, de création d’une haute autorité de santé et de ressources humaines, ainsi que d’amélioration quantitative et qualitative de la couverture sanitaire».

En outre, le président du SNMSL, Ahmed Ben Boujida, a souligné que «ce dialogue contribuera à l’opérationnalisation rapide de ce chantier important». Il a expliqué que le SNMSL, à travers ses médecins, «s’engagera positivement pour la réussite de ce projet, en garantissant notamment une répartition territoriale équitable des médecins, des investissements et des infrastructures». 

Lire aussi : Fête du Trône : retour sur le discours du Roi

La réforme du système sanitaire est dans le collimateur

La réforme du système de santé au Maroc s’inscrit dans le cadre des Hautes orientations royales. Le roi Mohammed VI a souligné, lors de son discours à l’occasion de la fête du Trône, qu’«en moins d’une année, le nombre de travailleurs non-salariés et l’effectif de leurs familles bénéficiant de l’Assurance maladie obligatoire (AMO) ont franchi la barre des six millions d’adhérents». 

Pour une meilleure structure de ce secteur, de nouveaux organismes seront créés, à savoir l’Agence des médicaments et produits sanitaires, les groupements sanitaires territoriaux, l’Agence du sang et ses dérivés et la Haute autorité de santé.

Laissez-nous vos commentaires

Temps de lecture : 4 minutes

La newsletter qui vous briefe en 5 min

Chaque jour, recevez l’essentiel de l’information pour ne rien rater de l’actualité

Et sur nos réseaux sociaux :

Système sanitaire

Aïd Al-Adha 2024 : quand la tradition rencontre l’inflation

C'est l'une des fêtes religieuses les plus importantes du calendrier islamique. Mais Aïd Al-Adha est bien plus qu'une simple célébration. C'…
Système sanitaire

Mondial 2030 : le Maroc face aux défis du transport

Tous sont en ordres de batailles pour trouver la meilleure stratégie avant la grande échéance de la Coupe du monde 2030 que le Maroc va co-o…
Système sanitaire

Lutte contre le travail des enfants : le Maroc en plein progrès

Le Maroc a réussi à réduire le nombre d'enfants travailleurs de 94% au cours des vingt dernières années. C'est ce qu'a affirmé ce mercredi à…
Système sanitaire

Baccalauréat 2024 : c’est parti pour plus de 493.000 candidats !

Le baccalauréat, rendez-vous annuel incontournable, est enfin arrivé après des mois de préparation intense. Pour les futurs bacheliers, c'es…
Système sanitaire

Les réalités auxquelles s’est heurté le RAMED

En 2012, après quatre années de tests pilotes, le Maroc déployait le programme RAMED, une initiative ambitieuse visant à démocratiser l'accè…
Système sanitaire

Qu’est ce qui bloque le lancement de la 5G ?

En répondant à une question orale sur « le lancement de la 5G » présentée par le groupe parlementaire du Rassemblement national des indépend…
Système sanitaire

Opération Marhaba : c’est parti pour la 24e édition !

Sous la présidence effective du roi Mohammed VI, la Fondation Mohammed V pour la Solidarité annonce le lancement de la 24e édition de l’opér…
Système sanitaire

Santé numérique : quel intérêt pour le Maroc ?

Au Maroc, comme partout ailleurs, l’on s’inquiète de la protection des données personnelles. D’autant plus lorsqu’il s’agit de données sensi…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée Champs requis marqués avec *

Poster commentaire