Reconstruction post-séisme : lancement de l’Agence pour le développement du Haut Atlas
Conseil du gouvernement © DR
Le Maroc franchit une étape significative dans la reconstruction et la réhabilitation des régions touchées par le séisme d’Al Haouz. Le 27 septembre 2023, lors de la réunion du Conseil du gouvernement, l’Agence pour le développement du Haut Atlas a été officiellement créée. Dotée d’une personnalité morale et d’une indépendance financière, elle supervisera le programme de reconstruction sur une période de cinq ans (2024-2028). Cette décision fait suite aux directives du roi Mohammed VI visant à revitaliser les zones sinistrées.
Un plan ambitieux pour le Grand Atlas
Le programme de reconstruction du Haut Atlas est une initiative qui couvre six régions et préfecture touchées par le séisme. Elle concerne ainsi Marrakech, Al Haouz, Taroudant, Chichaoua, Azilal et Ouarzazate. Elle cherche à améliorer la qualité de vie de plus de 4,2 millions d’habitants. Pour sa mise en œuvre, l’exécutif s’efforce d’adopter une approche de gouvernance rapide, efficace, précise et aboutissant à des résultats concrets.
Les missions cruciales de l’Agence
Cette nouvelle agence est chargée de plusieurs missions cruciales. Tout d’abord, elle devra réaliser les différentes composantes du programme prévu. Il s’agit notamment de la reconstruction des zones touchées, en prenant en compte les considérations environnementales, le patrimoine culturel local et les normes de construction antisismique. De plus, elle supervisera la mise en œuvre de projets de développement social et économique dans les régions ciblées. Aussi, l’agence veillera à la coordination efficace entre les différentes administrations et parties prenantes impliquées dans le programme. Elle sera également chargée de livrer des rapports sur les progrès réalisés. Ceci inclut l’état d’avancement des projets et des travaux, et de l’évaluation de la performance globale.
Le cadre juridique pour l’Agence
Par ailleurs, la création de l’Agence pour le développement du Haut Atlas s’appuie sur un cadre juridique solide. Un projet de décret-loi a été approuvé, définissant ses missions et ses responsabilités, ainsi que les modalités de son fonctionnement. Ce texte établit aussi un contrat-programme entre l’État et l’Agence. Ce dernier souligne les axes du programme de reconstruction, ses objectifs, son financement et le calendrier de ses réalisations.
Un nouveau statut pour les enseignants
En parallèle, l’exécutif a approuvé un projet de décret-loi visant à réformer le statut des enseignants. Cette mesure est conforme aux dispositions de la loi-cadre relative au système éducatif, à la formation et à la recherche scientifique. Elle s’aligne aussi sur les orientations du nouveau modèle de développement. Elle s’inscrit de même dans le programme gouvernemental (2021-2026). C’est un plan qui accorde une priorité majeure à l’éducation en tant que pilier de l’État social.
Valorisation de la profession d’enseignant
L’objectif principal de cette réforme est de valoriser la profession d’enseignant en associant les syndicats de l’éducation les plus représentatifs. Cette approche a été concrétisée par la signature d’un accord en janvier 2023 sous la supervision du chef de l’exécutif. Ce contrat fixe les principes fondamentaux du nouveau statut de base des enseignants. Le gouvernement souhaite ainsi reconnaître et encourager l’engagement des concerné(e)s pour le bien des apprenants.
Modernisation du secteur de l’Éducation
En outre, cette initiative s’inscrit dans un effort plus large de modernisation du secteur de l’éducation. Elle vise à établir un système de gestion de carrière qui favorise l’amélioration de la performance des enseignants au profit des élèves. Elle intervient également dans le contexte de la feuille de route de la réforme de l’éducation (2022-2026), mettant l’accent sur l’adoption d’un système de gestion de carrière qui encourage l’évolution professionnelle des enseignants.
Des nominations clés
Enfin, le gouvernement a conclu ses travaux en approuvant des nominations clés conformément à l’article 92 de la Constitution. Ces nominations concernent plusieurs ministères, notamment les Affaires étrangères, la Santé, l’Économie et les Finances. Ces désignations visent à renforcer les équipes dirigeantes et à garantir une mise en œuvre efficace des politiques gouvernementales dans ces domaines cruciaux.
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