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Ils ne sont donc plus qu’à une vingtaine de kilomètres au Nord de Goma. La capitale de la province du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), est menacée par l’avancée de la rébellion du M23.
Les activistes des mouvements citoyens et les acteurs de la société civile dénoncent le manque d’action du gouvernement congolais alors que la population s’inquiète de voir le M23 prendre une nouvelle fois la ville, comme en 2012.
Depuis trois jours, de violents combats ont lieu autour de Kibumba, une localité située à une vingtaine de kilomètres au nord de Goma. Une situation dénoncée par Constantin Werabe, un acteur de la société civile qui estime que le gouvernement congolais n’a pas encore engagé tous les moyens militaires pour mettre fin à cette offensive du M23.
Constantin Werabe, acteur de la société civile, constate que «Kibumba est menacée», pourtant, souligne-t-il, l’armée congolaise «a des avions de guerre, des munitions et même des hommes». Pour lui, «il est temps que l’État congolais mette tous ses moyens en jeu pour épargner la ville de Goma». Il prévient que «si cela n’est pas fait, nous condamnerons nos dirigeants. Nous ne comprenons toujours pas comment nous pouvons être un État indépendant et souverain et continuer à dépendre des forces étrangères.»
Les forces étrangères sont les troupes kényanes qui sont arrivées à Goma, samedi dernier, dans le cadre de la force régionale de l’EAC, la Communauté est-africaine.
Ces troupes ont été déployées pour une mission offensive et non pour l’observation, a expliqué le porte-parole de la 34? région militaire, le major Guillaume Njike. Et pour renforcer les troupes des FARDC, 500 volontaires congolais ont été recrutés.
Selon l’analyse du professeur Daddy Saleh, ces troupes kényanes risquent de se montrer aussi inefficaces pour ramener la sécurité que la Monusco, dans laquelle le Kenya a d’ailleurs été représenté à de nombreuses reprises. Pour lui, le gouvernement congolais devrait concentrer son action sur son armée.
Le Rwanda et l’Ouganda continuent d’être accusés par le gouvernement congolais de soutenir la rébellion du M23.
Le comité des sanctions des Nations unies se rendra dans les deux pays dans les prochains jours pour clarifier la question, a annoncé son président Michel-Xavier Biang, ce week-end depuis Kinshasa.
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