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Les émissions de gaz à effet de serre, dues aux polluants des diverses activités de l’Homme, ont entraîné une augmentation de la température de la planète. Elles se répercutent sur l’environnement, la faune, la flore est la population mondiale. Le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC) a dans ce sens publié son 6ᵉ rapport d’évaluation de la situation climatique. Les experts de l’organisation se sont ainsi réunis en Suisse pour livrer le dernier consensus scientifique sur le réchauffement climatique et sur la réponse urgente de l’humanité à ce défi existentiel.
Pour rappel, le GIEC évalue l’état des connaissances sur l’évolution du climat, ses causes et ses impacts. De plus, ce groupe identifie les options possibles pour limiter l’ampleur de la crise climatique et la gravité de ses effets pour s’adapter aux changements attendus.
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Quels constats ?
Dans son rapport, le GIEC souligne que les émissions de gaz à effet de serre accélèrent de plus en plus le rythme du réchauffement du climat. En effet, la température de la surface du globe s’est élevée de 1,1 °C par rapport à la période pré-industrielle.
António Guterres, secrétaire général des Nations unies (ONU), a indiqué que «l’humanité marche sur une fine couche de glace et cette glace fond vite». Selon lui, les résultats de l’étude du GIEC sont «un guide de survie pour l’humanité».
Par ailleurs, le groupe estime que le réchauffement de la planète atteindra 1,5°C dès le début des années 2030. Il recommande de faire baisser les émissions mondiales nettes de CO2 à zéro et de réduire fortement les autres émissions de gaz à effet de serre.
Mais pas que ! Ce 6ᵉ rapport d’évaluation du GIEC confirme une «augmentation des risques (vagues de chaleur, précipitations extrêmes, sécheresses, fonte de la cryosphère, changement du comportement de nombreuses espèces…) de réchauffement par rapport au 5ᵉ rapport d’évaluation de 2014».
Selon les scientifiques, les risques climatiques et non climatiques vont s’aggraver et se multiplier dans les prochaines années si l’humanité ne réagit pas. Cela rendra les efforts de lutte contre les polluants encore plus complexe et difficile. D’après António Guterres, «tous les acteurs doivent appuyer sur le bouton avance rapide. Les pays en développement sont à la fois moins responsables du réchauffement et moins capables d’accélérer leur transition. Alors que les pays développés doivent s’engager à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040, une limite qu’ils devraient tous atteindre».
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COP27 et climat
La 27ᵉ Conférence des parties à la convention cadre de l’ONU sur les changements climatiques (COP27) s’était achevée sur un accord historique. Les gouvernements ont décidé d’adopter de nouveaux mécanismes de financement. Un fonds spécifique estimé à plus de 230 millions de dollars devrait être mis en place pour aider les pays en développement à faire face aux effets mortels du réchauffement de la planète. Les parties prenantes s’étaient également convenues de mettre en œuvre des dispositions institutionnelles afin de rendre opérationnel le Réseau de Santiago pour les pertes et les dommages. Ce dernier met les pays vulnérables en relation avec les prestataires d’assistance technique et les fournisseurs de connaissances et de ressources pour faire face aux risques climatiques.
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