Des habitants font leurs courses sur le marché de Sidi Moussa à Salé, près de Rabat © FADEL SENNA / AFP
À l’approche du mois sacré de Ramadan, les consommateurs peuvent entrevoir une note d’optimisme dans leurs préparatifs culinaires. En effet, une tendance à la baisse des prix de certains produits essentiels se dessine. Parmi ces produits, les légumes affichent une baisse notable de leurs prix. Toutefois, dans d’autres segments du marché alimentaire, la stabilité ou l’augmentation des prix continue de peser lourdement sur le budget des Marocains.
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Baisse des prix des légumes
La tomate, ingrédient phare de nombreuses recettes marocaines pendant ce mois sacré, se vend désormais à 4 DH le kilogramme, marquant une diminution significative par rapport à son prix antérieur fluctuant entre 10 et 15 DH. Cette baisse représente un soulagement considérable pour les budgets familiaux, permettant une consommation plus aisée de ce produit essentiel.
De même, le prix des oignons a chuté à 6 DH/kg, contre 15 DH il y a quelques semaines. Cette réduction de plus de 50% du prix est une aubaine pour les ménages, surtout en préparation des plats traditionnels du Ramadan où l’oignon est omniprésent. Les pommes de terre voient également leur coût diminuer, passant de 13 DH à 5 DH le kilogramme.
Viande : entre stabilité et hausse des prix
En ce qui concerne la viande rouge, les prix fluctuent entre 80 et 90 DH le kilogramme variant selon les régions. Cette gamme de prix, tout en étant relativement stable, reste un facteur de préoccupation pour de nombreux ménages,étant donné que la viande rouge est considérée comme un produit de base dans l’alimentation de nombreux Marocains.
De son côté, le poulet représente une autre source d’inquiétude budgétaire pour les ménages. Avec un prix actuel estimé à 21 DH/kg contre 14 DH auparavant, l’augmentation n’est pas négligeable et pèse lourdement sur le budget des Marocains. Cette hausse, perçue comme excessive par une large frange de la population, impacte directement la demande.
Cependant, une lueur d’espoir subsiste chez les professionnels du secteur. Certains anticipent un retour à la normale et à des prix plus raisonnables dans les semaines à venir. Cette perspective repose sur l’hypothèse que la faible demande actuelle, engendrée par le découragement des consommateurs face à l’augmentation des prix, pourrait finalement exercer une pression à la baisse sur le produit.
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Quid des dattes ?
Cette année, le marché national devrait bénéficier d’un approvisionnement stable en dattes, résultat d’une approche équilibrée entre la production locale et les importations. Pour la saison en cours, la production nationale est estimée à 104.000 tonnes. Néanmoins, cette quantité ne suffit pas à satisfaire pleinement les besoins du marché. Ainsi, pour combler cette insuffisance, le pays envisage d’importer de 60.000 à 70.000 tonnes de dattes, en grande partie depuis l’Irak et l’Égypte.
S’agissant des prix, une augmentation de 10 à 15% est attendue cette année. Elle est principalement attribuée à la sécheresse qui a fortement impacté la production de certaines variétés locales, comme Bouzekri et Boufeggous.
Flambée des prix des œufs
La hausse continue du prix des œufs vient ajouter une couche supplémentaire d’inquiétude. Historiquement vendus à un dirham l’unité, les œufs ont vu leur prix grimper, suscitant l’angoisse d’une éventuelle atteinte du seuil des 2 DH à l’unité pendant le mois sacré de Ramadan, sachant qu’actuellement, le prix se situe à 1,50 DH.
Khalid Zaim, vice-président de l’Association nationale des producteurs d’œufs de consommation (ANPO), a évoqué la situation actuelle et les perspectives pour le mois de Ramadan, période durant laquelle la consommation d’œufs connaît un pic notable. Dans une déclaration accordée à 2M.ma, il a fait savoir que l’industrie s’organise à l’avance pour garantir un approvisionnement suffisant du marché national en œufs, malgré la pression croissante. Le vice-président de l’ANPO s’est d’ailleurs montré optimiste quant à l’évolution des prix durant le Ramadan, anticipant une stabilisation, voire une baisse après la première semaine du mois sacré.
Enfin, le lait frais et ses dérivés rempliront largement les étalages pendant le mois sacré du Ramadan. Aucune pénurie de l’or blanc n’est donc à craindre. De même, aucune hausse des prix n’est prévue, en dépit des pressions que subit la filière laitière, du fait du stress hydrique et de l’inflation des cours des aliments pour bétail.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
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