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La direction de l’Agriculture de Rabat-Salé-Kénitra vient de publier un rapport optimiste sur l’état de l’agriculture dans la région pour l’année 2023-2024, suite aux précipitations récentes totalisant 156 mm jusqu’au 23 février. Bien que légèrement inférieures aux 190 mm de l’année précédente à la même période, ces pluies sont une aubaine pour la campagne agricole en cours, promettant une amélioration des rendements agricoles et de l’état des réserves d’eau.
Dans le détail, la région a enregistré une avancée notable dans le programme des cultures automnales et hivernales avec 489.800 hectares de céréales d’automne déjà ensemencés, représentant 92% de l’objectif fixé à 530.000 hectares. Les légumineuses ne sont pas en reste, avec plus de 20.700 hectares cultivés, soit 93% du plan prévu. La culture des fourrages, essentielle pour l’élevage, a également atteint 93.330 hectares, correspondant à 93% de l’objectif.
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Avancées technologiques dans la région et soutien robuste
L’innovation agricole est palpable avec le déploiement des techniques de semis direct, couvrant environ 34.500 hectares, soit 57% de l’ambition de 60.000 hectares pour cette saison. Cette méthode, favorisant la conservation de l’eau et des sols, est appliquée sur 30.600 hectares dédiés aux céréales, légumineuses et cultures fourragères.
La santé animale bénéficie d’une attention particulière, avec des campagnes de vaccination touchant 379.759 bovins contre la fièvre aphteuse et des efforts soutenus pour contrer la varroose chez les abeilles, avec 150.000 doses distribuées.
Face à la hausse des prix des fourrages, la direction régionale a distribué 262.713 quintaux d’orge subventionnée à 20.017 éleveurs, et une deuxième tranche est en cours avec 139.762 quintaux supplémentaires. De même, le soutien se poursuit avec la distribution de fourrages composés subventionnés, profitant à des milliers de producteurs de lait.
Ces initiatives, combinées aux bienfaits des récentes précipitations, ont un impact positif direct sur l’amélioration des cultures fourragères et, par extension, sur la production de lait et de viandes rouges, attestant de la résilience et de l’adaptabilité du secteur agricole de la région face aux défis climatiques et économiques.
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