Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
![Rabat](https://files.lebrief.ma/uploads/2023/05/17175240/Espace-public--900x536.jpg)
Temps de lecture : 3 minutes
De nouvelles tensions entre la mairie de Rabat et les propriétaires de cafés et restaurants. Et pour cause, la décision de la maire d’augmenter la taxe d’occupation temporaire du domaine public. Initialement fixée à 70 DH par mètre carré et par trimestre, cette taxe varie dorénavant entre 280 et 330 DH selon les arrondissements. Elle peut atteindre jusqu’à 525 DH par m2, soit une augmentation de 600 à 700%.
Afin de contester cette mesure fiscale, les cafés et restaurants de Rabat ont annoncé une journée de grève, mercredi 31 mai 2023. La décision de mener une grève a été prise lors d’une réunion tenue, mardi 16 mai, par la Fédération nationale des propriétaires des cafés et des restaurants (FNPCRM), au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.
Lire aussi : Rabat : fin de la crise des cafés et restaurants en situation informelle
Des montants trop élevés !
Pour Mohamed Abel Fadl, secrétaire général de la FNPCRM, les montants demandés sont trop élevés pour que les propriétaires de cafés et de restaurants puissent les payer. Il estime qu’ «une augmentation de 600 à 700% dépasse les capacités des professionnels et entraînerait la faillite des entreprises et de nombreuses pertes d’emploi».
De plus, le responsable affirme que certains propriétaires de cafés à Rabat ont reçu un avis de recouvrement des redevances domaniales de la part de la Trésorerie générale du Royaume les exhortant de régler des sommes jugées «excessives». «Les nouvelles mesures surtaxant les cafés et les restaurants ont été prises par la municipalité de Rabat sans tenir compte de la situation des propriétaires qui se remettent à peine de trois années difficiles durant lesquelles leur activité a été frappée de plein fouet par la pandémie», déplore-t-il.
«Nous ne sommes pas contre les taxes, mais nous refusons surtout l’absence d’un dialogue sérieux et fructueux avec la maire Asmae Rhlalou», soutient Mohamed Abel Fadl. Il appelle ainsi la maire de Rabat à revoir à la baisse le régime des taxes sur l’occupation de l’espace public dédié aux terrasses des cafés, en vue de ne pas compromettre l’activité des cafetiers et restaurateurs.
Temps de lecture : 3 minutes
Les Marocains en première position des ordres de quitter l’UE en 2024Au cours des trois premiers mois de 2024, le nombre d'individus sommés de quitter l'Union européenne pour retourner dans leur pays d'origine… |
Le Code de la famille pourra-t-il équilibrer entre foi et changement sociétal ?Dans le cadre de ses prérogatives en tant qu'Amir Al Mouminine, le roi Mohammed VI a initié une démarche de révision du Code de la Famille. … |
Baccalauréat 2024 : un taux de réussite en légère haussePartout au Maroc, les candidats au baccalauréat ont découvert leurs résultats ce mercredi, dès les premières heures du jour. Les résultats o… |
Été 2024 : où se baigner en toute sécurité ?Selon le dernier rapport du ministère de la Transition énergétique et du Développement durable, présenté lors d'une conférence de presse à R… |
Le label «écoles pionnières» : un nouveau standard pour l’éducationLe nouveau décret gouvernemental établissant le label «écoles pionnières» représente une étape importante dans la quête de l'excellence éduc… |
Education : pourquoi les Marocains délaissent les filières littéraires au profit des sciences ?Depuis quelques années, le nombre de candidats dans les filières scientifiques au baccalauréat ne cessent d’augmenter et cette année n’a pas… |
Protection sociale : comment assurer une couverture universelle et soutenable ?Au Maroc, la généralisation de la protection sociale s'impose comme une réforme sociétale importante et un pilier essentiel de l'État social… |
Aïd Al-Adha : histoire et tradition marocaineL’Aïd Al Adha ou L'Aïd el-Kébir plus connu sous le nom de la fête du sacrifice ou la fête du mouton, est une fête célébrée par tous les musu… |