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Rabat : bras de fer entre la mairie et les propriétaires de cafés et restaurants

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Image d'illustration © DR

Le torchon brûle entre la mairie de Rabat et les propriétaires de cafés et restaurants. Ces derniers ont annoncé une journée de grève, le 31 mai, pour manifester contre la décision fiscale de la maire de la capitale concernant l’augmentation de la taxe d’occupation temporaire du domaine public. Une décision qui pourrait leur coûter cher et mettre en péril tout un secteur.

De nouvelles tensions entre la mairie de Rabat et les propriétaires de cafés et restaurants. Et pour cause, la décision de la maire d’augmenter la taxe d’occupation temporaire du domaine public. Initialement fixée à 70 DH par mètre carré et par trimestre, cette taxe varie dorénavant entre 280 et 330 DH selon les arrondissements. Elle peut atteindre jusqu’à 525 DH par m2, soit une augmentation de 600 à 700%.

Afin de contester cette mesure fiscale, les cafés et restaurants de Rabat ont annoncé une journée de grève, mercredi 31 mai 2023. La décision de mener une grève a été prise lors d’une réunion tenue, mardi 16 mai, par la Fédération nationale des propriétaires des cafés et des restaurants (FNPCRM), au siège de la Chambre de commerce et d’industrie de la ville.

Lire aussi : Rabat : fin de la crise des cafés et restaurants en situation informelle

Des montants trop élevés !  

Pour Mohamed Abel Fadl, secrétaire général de la FNPCRM, les montants demandés sont trop élevés pour que les propriétaires de cafés et de restaurants puissent les payer. Il estime qu’ «une augmentation de 600 à 700% dépasse les capacités des professionnels et entraînerait la faillite des entreprises et de nombreuses pertes d’emploi».

De plus, le responsable affirme que certains propriétaires de cafés à Rabat ont reçu un avis de recouvrement des redevances domaniales de la part de la Trésorerie générale du Royaume les exhortant de régler des sommes jugées «excessives». «Les nouvelles mesures surtaxant les cafés et les restaurants ont été prises par la municipalité de Rabat sans tenir compte de la situation des propriétaires qui se remettent à peine de trois années difficiles durant lesquelles leur activité a été frappée de plein fouet par la pandémie», déplore-t-il.

«Nous ne sommes pas contre les taxes, mais nous refusons surtout l’absence d’un dialogue sérieux et fructueux avec la maire Asmae Rhlalou», soutient Mohamed Abel Fadl. Il appelle ainsi la maire de Rabat à revoir à la baisse le régime des taxes sur l’occupation de l’espace public dédié aux terrasses des cafés, en vue de ne pas compromettre l’activité des cafetiers et restaurateurs.

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