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Quelle mouche a encore piqué l’Algérie ? Cette question, résonnant avec un mélange d’incompréhension et de consternation, émerge au cœur d’une série de controverses sportives qui ont récemment secoué les relations entre l’Algérie et le Maroc. Dernièrement, le feuilleton sportif a pris une tournure particulière lorsqu’un litige concernant un maillot de football est venu perturber les demi-finales de la Coupe de la CAF. En effet, la Renaissance sportive de Berkane et l’USM Alger devaient s’affronter hier en match retour, mais la rencontre a été annulée. Cette annulation fait suite à un premier match aller en Algérie, également annulé pour des raisons identiques.
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Le nœud du conflit repose sur le maillot de l’équipe de Berkane, confisqué à son arrivée à Alger et arborant une carte du Maroc incluant le Sahara, une image jugée provocatrice par les autorités algériennes. Cette dispute vestimentaire n’est pas un cas isolé mais s’inscrit dans une suite de désengagements sportifs, incluant le forfait de l’équipe algérienne de handball (U17) lors d’un match contre le Maroc, et plus récemment, le retrait de la sélection algérienne de gymnastique du Championnat d’Afrique prévu à Marrakech.
Dans ce contexte de crispations renouvelées, il est important de se demander si l’Algérie, à travers ces multiples boycotts, cherche à intensifier les tensions. Les implications de ces actes vont bien au-delà des terrains de sport et pourraient influencer les relations diplomatiques déjà tendues dans un moment où l’Algérie propose la création d’un nouveau bloc maghrébin, explicitement sans le Maroc. Cette stratégie, perçue comme un isolement volontaire du Maroc, pourrait être une tentative d’affirmer une position régionale ou simplement le reflet d’une animosité grandissante.
Une escalade irrationnelle
Ces récents événements entre les deux pays voisins, illustrés par les boycotts sportifs et les décisions diplomatiques controversées, semblent défier toute logique rationnelle ou géopolitique, selon l’expert Nabil Adel. Cette situation, qui a atteint un point culminant avec l’annulation de rencontres sportives pour des raisons choquantes telles que des disputes sur des maillots, suggère une détérioration alarmante des relations bilatérales. Contacté par LeBrief, le politologue va jusqu’à proposer qu’un psy pourrait être nécessaire pour comprendre le comportement du régime algérien, qualifiant la situation d’irrationnelle et indéfendable sur le plan de l’analyse géopolitique traditionnelle.
«Sous le régime précédent, dirigé par le président Bouteflika, bien que les relations entre les deux pays fussent tendues, elles demeuraient dans le domaine de l’analysable. Les conflits avaient généralement une base géopolitique identifiable, avec des enjeux clairs et des manœuvres stratégiques compréhensibles», explique notre interlocuteur, qui fait savoir que la situation actuelle dépasse cette logique, marquant un tournant vers ce qu’il décrit comme une « obsession maladive » et une « confrontation débile ».
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Selon lui, une autre dimension de cette escalade pourrait être interprétée comme une réponse algérienne au sentiment que le conflit sur le Sahara est désormais considéré comme résolu, du moins dans la perspective internationale. Cette perception, selon Adel, a potentiellement exacerbé la haine du voisin de l’Est, ce qui pourrait donc expliquer pourquoi les réactions semblent disproportionnées et déconnectées des réalités géopolitiques traditionnelles.
«Le projet récent de l’Algérie visant à créer un nouveau bloc maghrébin, exclusivement sans le Maroc, en est un exemple frappant. Ce projet, qualifié d’ores et déjà voué à l’échec par Adel, symbolise une réaction sans réflexion profonde», ajoute-t-il.
Enfin, interrogé sur un possible lien entre les récentes actions provocatrices de l’Algérie et les élections présidentielles prévues en septembre, Nabil Adel a nié toute relation. Selon lui, l’issue de ces élections ne fait l’objet d’aucun doute, anticipant que le président actuel, Abdelmadjid Tebboune, se présentera à sa propre succession et sera très probablement réélu.
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