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La troisième édition de l’étude PwC Priorités 2025 des directions financières au Maroc, montre la confiance des directeurs administratifs et financiers quant aux perspectives de croissance économique. Elle révèle une progression de la confiance de plus de 10% au cours des trois dernières années, avec un taux de confiance atteignant désormais 93%. À moyen terme, cette confiance a également augmenté de plus de 15%. Ce regain d’optimisme est attribué à un climat d’affaires favorable, porté par des projets d’investissement d’envergure et des réformes économiques ambitieuses.
Selon Mohamed Rqibate, Associé des activités audit chez PwC au Maroc, « cette confiance est certainement la résultante du climat d’affaires au Maroc, qui est porté par des projets d’investissement d’envergure et des réformes économiques qui visent non seulement à améliorer les conditions macroéconomiques mais surtout à développer l’environnement social au Maroc. Les directeurs financiers marocains affichent un optimisme indéfectible et une détermination à dépasser leurs limites. »
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L’étude révèle que pour 2025, le pilotage de la performance va devenir la priorité principale des directions financières, passant de la deuxième à la première place dans leur agenda stratégique. Cette focalisation reflète une volonté d’optimiser les ressources, de renforcer l’efficacité opérationnelle et d’atteindre des niveaux de performance inédits dans un environnement économique compétitif.
Par ailleurs, 64 % des directions financières souhaitent faire évoluer leur organisation pour mieux accompagner leurs objectifs de transformation et accroître leur agilité. Cette évolution implique une restructuration des processus, une amélioration de la gouvernance et une modernisation des outils de gestion.
La technologie au cœur de la transformation financière
Dans un monde où les données jouent un rôle central, la technologie s’impose comme un levier incontournable pour les directions financières. L’étude met en avant l’importance croissante de l’intelligence artificielle (IA) et des solutions numériques pour automatiser les tâches, analyser de grandes quantités de données et élaborer des modèles prédictifs.
Si 10% des entreprises marocaines interrogées ont déjà intégré des initiatives technologiques au niveau local, 60% des directeurs financiers envisagent d’investir davantage dans ces outils. Cependant, l’adoption de ces technologies reste un défi. En effet, 56% des CFO interrogés signalent une utilisation faible ou très faible de l’IA, notamment en raison des difficultés liées à la formation, à la gestion du changement et à la complexité des mises en œuvre.
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Pour sa part, Kenza Sabouni, Associée PwC Maroc souligne que « l’IA, le Machine Learning et d’autres concepts, bien que connus de longue date, déferlent enfin sur les directions financières. Ces technologies, autrefois théoriques, sont désormais incontournables. Certes, elles comportent des risques, mais elles offrent des opportunités immenses. Les ignorer ou ne pas les intégrer dans les réflexions serait un véritable blasphème. Toutes ces technologies reposent sur les données, le nouvel “Or noir”, et qui mieux que la direction financière, réceptacle historique de la donnée au sein de l’entreprise, pour les exploiter pleinement ? »
Les directeurs financiers jouent un rôle central dans l’intégration de ces technologies en allouant les ressources nécessaires, en évaluant les coûts et en gérant les risques. En outre, ils doivent s’assurer que leurs équipes disposent des compétences nécessaires, notamment en matière de gestion des données et de l’IA, pour maximiser leur potentiel.
L’enjeu de la durabilité et la RSE
Dans un contexte où les enjeux environnementaux, sociaux et économiques deviennent cruciaux, les directions financières ne peuvent ignorer leur rôle dans la transition vers des modèles économiques durables. La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) s’impose comme une priorité incontournable. Les entreprises capables de fournir des informations fiables, alignées avec les réglementations et les attentes stratégiques, seront perçues comme les plus performantes.
La fonction finance doit anticiper ces enjeux et intégrer la durabilité au cœur de ses réflexions stratégiques. Cela passe par une meilleure prise en compte des impacts du développement durable sur l’ensemble des activités de l’entreprise.
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