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Provinces du sud : un terrain d’opportunités pour la coopération économique franco-marocaine

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Les provinces du sud du Royaume connaissent un intérêt croissant de la part de la France, qui en fait désormais un axe majeur de sa coopération. À travers une série de visites et de rencontres économiques, la France entend soutenir le développement de ces régions en plein essor, en exploitant les opportunités d’investissement dans des secteurs comme les énergies renouvelables, le tourisme et l’agriculture durable.

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Le 12 novembre 2024, lors d’une visite historique dans la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, l’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a affirmé que les provinces du sud du Royaume constituaient désormais «le nouvel horizon des actions et des stratégies» de la France. Cette déclaration intervient dans un contexte où les relations économiques entre les deux pays prennent un nouvel élan, avec la mise en place de plusieurs projets de coopération dans des secteurs d’avenir. Ces initiatives font écho à la reconnaissance par la France de la souveraineté du Maroc sur le Sahara, renforçant ainsi les liens bilatéraux. La visite de Lecourtier à la tête d’une délégation importante a permis de concrétiser cet engagement à travers des discussions avec les autorités locales et la participation à un «roadshow» économique visant à explorer les opportunités d’investissement dans les provinces du sud. Ces régions, historiquement marquées par des défis de développement, se transforment aujourd’hui en véritables pôles d’attractivité pour les investisseurs internationaux.

Une coopération renforcée dans des secteurs porteurs

Les provinces du sud du Maroc, et particulièrement Laâyoune et Dakhla, sont aujourd’hui perçues comme des territoires riches en potentialités économiques, dont le développement est désormais au cœur des priorités des deux pays. La visite de l’ambassadeur français à Laâyoune a permis de mettre en lumière les secteurs stratégiques dans lesquels la France souhaite intensifier sa coopération avec le Maroc. Ces domaines sont aussi bien économiques que sociaux, et visent à apporter une réponse concrète aux besoins de la région.

Des projets d’investissement pour le développement durable et les énergies renouvelables

L’un des secteurs qui suscite particulièrement l’intérêt des investisseurs français dans les provinces du sud est celui des énergies renouvelables. Le Maroc, reconnu pour ses efforts en matière de transition énergétique, a vu ces dernières années un fort engouement pour ses projets solaires et éoliens. La région du Sahara, en particulier, est idéale pour de tels projets, en raison de son ensoleillement exceptionnel et de ses vents réguliers. Lors de son déplacement, l’ambassadeur Christophe Lecourtier a évoqué la volonté de la France de soutenir les initiatives marocaines dans ce domaine, notamment à travers des partenariats avec des entreprises françaises spécialisées dans les technologies vertes.

La question de l’agriculture durable a également été abordée, en particulier par le biais de l’Institut africain de Recherche en Agriculture durable (ASARI) situé à Foum El Oued, dans la région de Laâyoune. Cet institut, en collaboration avec l’Université Mohammed VI Polytechnique, œuvre pour l’adaptation de l’agriculture aux zones arides et aux défis climatiques. Les entreprises françaises, via leurs technologies et savoir-faire, pourraient jouer un rôle crucial dans le soutien à ces projets.

Lire aussi : La carte officielle du Maroc, intégrant le Sahara, publiée sur le site du Quai d’Orsay

Le secteur touristique : une nouvelle dynamique économique

Outre les énergies renouvelables et l’agriculture, le tourisme représente un autre levier majeur pour le développement des provinces du sud. Ces régions, encore largement sous-exploitées, regorgent d’atouts naturels et culturels qui peuvent attirer des investisseurs et des touristes du monde entier. La France, avec son expertise dans l’hôtellerie et le secteur du tourisme, pourrait bien se positionner comme un partenaire privilégié pour le Maroc dans ce domaine.

Le roadshow économique organisé par la Chambre française de commerce et d’industrie du Maroc (CFCIM) a permis de faire découvrir les potentialités touristiques de la région aux chefs d’entreprises français. Cette rencontre a également permis de mettre en avant des projets concrets, comme ceux liés au développement des infrastructures touristiques à Dakhla, une ville en plein développement qui attire de plus en plus de visiteurs grâce à ses plages et à son environnement unique.

La dynamique de développement : une coopération tangible

La visite de Christophe Lecourtier, marquée par des rencontres avec les autorités locales et des chefs d’entreprises français, a permis de mesurer l’ampleur de la coopération en cours, notamment dans le cadre du nouveau modèle de développement des provinces du sud. Ce modèle, initié par le roi Mohammed VI, vise à transformer ces régions en véritables pôles de croissance économique et sociale.

Des initiatives locales pour soutenir les projets d’investissement

Les autorités marocaines, à travers des structures comme le Centre régional d’investissement (CRI) et la CFCIM, ont mis en place un environnement propice pour accueillir les investissements étrangers. Lors de sa visite, l’ambassadeur a souligné les efforts du CRI pour simplifier les procédures administratives et soutenir les investisseurs dans leurs démarches. Ce processus vise à créer des conditions favorables à l’implantation de projets, qu’ils soient liés aux infrastructures, à l’industrie ou aux services.

Les autorités locales, telles que le président du Conseil régional de Laâyoune-Sakia El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid, ont également insisté sur la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des projets économiques dans le respect des priorités locales. L’objectif étant non seulement de favoriser l’investissement, mais aussi d’assurer une intégration harmonieuse des projets dans le tissu économique local, en créant des emplois et en répondant aux besoins de la population.

Lire aussi : Macron réaffirme avec force le soutien de la France à la souveraineté du Maroc sur son Sahara

Un partenariat renforcé entre la France et le Maroc

Le partenariat entre le Maroc et la France dans les provinces du sud s’inscrit dans une dynamique de collaboration renforcée, qui ne se limite pas aux seuls secteurs économiques. En effet, l’ambassadeur Christophe Lecourtier a également évoqué les projets dans le domaine de l’éducation et de la culture. À titre d’exemple, la visite de l’école française Paul Pascon a permis de souligner l’importance de renforcer les échanges scolaires et universitaires entre les deux pays, notamment en matière de formation professionnelle et de recherche scientifique.

Cette coopération s’étend également à la dimension sociale, avec des initiatives visant à améliorer les conditions de vie des populations locales, en particulier dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’accès aux services de base. La France, par le biais de ses entreprises et de ses agences de développement, entend jouer un rôle déterminant dans ce processus d’accompagnement.

La visite de l’ambassadeur français Christophe Lecourtier à Laâyoune marque une étape décisive dans l’intensification des relations franco-marocaines, en particulier pour les provinces du sud du Royaume. Ces régions, porteuses de nombreuses opportunités d’investissement, deviennent un terrain d’épanouissement pour les entreprises françaises désireuses de s’engager dans des projets d’envergure, en particulier dans les secteurs des énergies renouvelables, du tourisme et de l’agriculture durable. À travers des partenariats concrets et une coopération renforcée, la France et le Maroc œuvrent ensemble pour un développement harmonieux et intégré de ces territoires, dans un cadre de souveraineté marocaine qui trouve un soutien constant de la part de la France. Les projets qui voient le jour aujourd’hui devraient constituer les bases solides de la prospérité économique et sociale des provinces du sud pour les décennies à venir.

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