Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Temps de lecture : 5 minutes
Accompagné des ministres Abdelouafi Laftit, Khalid Aït Taleb, Mohamed Sadiki, Fatim-Zahra Ammor et Faouzi Lekjaa, le chef du gouvernement a reçu mardi les présidents des Chambres d’agriculture et des Chambres d’artisanat. Aziz Akhannouch suit personnellement la mise en œuvre du chantier de la protection sociale et de l’évaluation de l’état d’avancement de ses travaux, particulièrement dans son volet lié à la généralisation de la couverture sanitaire. Pour que la réunion permette de soulever concrètement les entraves à ce projet, Akhannouch a également convié le directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Hassan Boubrik, et le président de la Confédération marocaine de l’agriculture et du développement rural (Comader), Mohamed Alamouri.
Lire aussi : Registre social unifié : où en est ce chantier ?
État des lieux
Dans une déclaration à la presse à l’issue de cette réunion, le ministre de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, a indiqué que l’avancement du chantier de la couverture sanitaire ne devrait pas se limiter à l’inscription des citoyens, étant donné que la protection sociale revêt un caractère solidaire. Il a noté que le défi réside dans la réalisation de la généralisation du régime d’assurance maladie obligatoire (AMO) de base à la fin de l’année en cours, à travers l’implication des différentes parties prenantes dans le chantier de la généralisation de la couverture sanitaire.
Dans le secteur de l’artisanat, l’inscription au Registre national de l’artisanat (RNA) a réalisé un taux significatif avec plus de 180.000 artisans enregistrés et environ 300.000 autres ont adhéré à la CNSS. La ministre de l’Artisanat, Fatim-Zahra Ammor, a appelé toutes les Chambres d’artisanat à poursuivre leur mobilisation, afin d’atteindre l’objectif escompté de 500.000 adhérents d’ici la fin de l’année en cours.
De son côté, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts, Mohamed Sadiki, a indiqué que l’opération de recensement et d’actualisation des listes du secteur agricole dédiées à la généralisation de l’AMO se poursuit activement. Il a précisé que plus de 1,31 million de bénéficiaires ont été enregistrés à ce jour sur un total de 1,6 million d’agriculteurs. Après avoir souligné que les contributions ont déjà été lancées dans plusieurs régions, Sadiki a relevé que son département œuvre avec les professionnels, notamment les Chambres d’agriculture et les fédérations interprofessionnelles, à enregistrer 200.000 bénéficiaires dans les listes dédiées à cet effet. Pour rappel, le gouvernement mise sur l’adhésion de tous les Marocains à l’AMO en 2022.
Lire aussi : Réforme de la santé : détails de la nouvelle vision du gouvernement
Le point sur les obstacles rencontrés
Le gouvernement a publié 22 décrets d’application qui ont permis à 11 millions de citoyens, travailleurs non-salariés et leurs ayants droit, de bénéficier de l’AMO. Ce constat est encourageant, mais encore faut-il que les nouveaux adhérents paient leurs cotisations de façon régulière afin d’assurer la pérennité du régime. Ce dernier repose sur le principe de la solidarité entre les cotisations des travailleurs non-salariés, des salariés du secteur privé et celles des salariés du secteur public.
Un communiqué de la chefferie du gouvernement précise que les acquis des bénéficiaires du système « Ramed » continueront d’être préservés et seront encore renforcés dans le cadre de l’AMO. Il faut savoir que sur les deux millions d’adhérents, seuls 10% cotisent. «Sans les cotisations, il ne peut y avoir de couverture sociale et médicale et c’est pour cette raison que j’invite tous les nouveaux adhérents issus des différentes catégories professionnelles à honorer leurs engagements et à verser les cotisations de manière régulière», a affirmé Akhannouch. Mais pour y parvenir, un grand effort doit être fourni pour changer les mentalités et inciter les nouveaux adhérents à cotiser.
Récemment, à titre d’exemple, certaines associations professionnelles et coopératives regroupant des artisans sont montés au créneau pour dénoncer le prix élevé des cotisations CNSS (300 DH par mois). Seulement, à ce prix, l’adhérent bénéficie d’une couverture et des différentes prestations à même de le prémunir ainsi que les membres de sa famille des contrecoups de la vie quotidienne.
Lire aussi : Couverture sociale : Crédit Agricole du Maroc se mobilise et lance Tasbiq Addaman Al-Ijtimaii
Temps de lecture : 5 minutes
Intoxications alimentaires : la multiplication des cas suscite l’inquiétudeLes cas d'intoxications alimentaires se multiplient dangereusement, touchant notamment plusieurs villes comme Casablanca, Marrakech ou encor… |
Crise du plastique : le Maroc pointé du doigt dans une étude mondialeUne étude globale sur la pollution plastique menée par des chercheurs de l'Université de Leeds a classé le Maroc 33e sur 246 pays en termes … |
Les étudiants en médecine obtiendront-ils gain de cause ?La semaine dernière, une atmosphère de tension enveloppait la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca, témoignant du climat de méf… |
Jour de rentrée scolaire pour plus de 8 millions d’élèvesDes millions d’écoliers, de collégiens et de lycéens ont fait leur rentrée ce lundi 9 septembre, marquant ainsi le début de l’année scolaire… |
La rentrée scolaire, ça se finance comment au Maroc ?Fournitures scolaires, paiement des frais d’inscription, gestion des dépenses liées aux uniformes… l’été est vraiment fini ? Il faut croire … |
Les peines alternatives vues par Salah El OuadieMichel Foucault dénonçait l'échec de la prison dans son ouvrage «Surveiller et punir». Cette observation nous pousse à réfléchir sur la véri… |
Étudiants en médecine : une crise sans issue ?C’est un bras de fer qui continue de s'intensifier. Hier, les facultés de médecine et de pharmacie à travers le pays ont lancé les examens d… |
Changement climatique : l’Afrique en première ligne, le Maroc parmi les pays les plus touchésSelon le dernier rapport de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Afrique ressent avec une acuité particulière les effets dévastat… |