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Aziz Akhannouch a présenté la politique adoptée pour la promotion de l’investissement. Ce lundi, lors de la séance plénière consacrée aux questions orales à la Chambre des représentants, le chef du gouvernement a détaillé la feuille de route de l’actuel exécutif.
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84 projets approuvés pour créer plus de 43.000 emplois
Depuis le début du mandat actuel, la Commission des investissements a approuvé 84 projets de conventions et d’avenants, pour un montant total de 67,6 milliards de DH (MMDH). Ces projets permettent la création de 10.250 emplois directs et 33.418 emplois indirects, a précisé le chef du gouvernement.
Il a ajouté que l’exécutif a procédé, en 2023, au rehaussement du budget de l’investissement public, pour atteindre 300 MMDH, contre 245 MMDH en 2022, soit une augmentation de 55 MMDH, «la plus importante du genre» dans l’histoire du Royaume.
Et d’assurer que le gouvernement œuvre à booster l’investissement privé, qui ne représente qu’un tiers de l’investissement total, pour équivaloir aux deux tiers à l’horizon 2035, et à asseoir une sorte d’égalité entre public et privé avant 2026.
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Bilan positif des politiques sectorielles
Parallèlement, Akhannouch a passé en revue les résultats positifs émanant d’un ensemble de politiques sectorielles. Pour les exportations de l’industrie automobile, elles ont dépassé pour la première fois le seuil des 100 MMDH à fin 2022, soit une augmentation de 35% en glissement annuel.
Quant à l’industrie aéronautique, le chef du gouvernement a expliqué qu’elle connaît un développement important et rapide. Il a noté que le Maroc se place au 15e rang mondial en termes d’investissements, et que les exportations du secteur ont enregistré une augmentation de 40% à fin novembre 2022 par rapport à la même période de l’année 2021.
Pour ce qui est des industries chimiques et parachimiques, il a souligné la place importante qu’elles occupent dans l’économie nationale, grâce à la présence remarquable du groupe OCP. De plus, les capacités de production du Royaume ont triplé pour devenir l’un des plus grands producteurs et exportateurs d’engrais phosphatés au monde.
Aussi, l’industrie pharmaceutique fait partie des secteurs porteurs où le Maroc occupe la deuxième place sur le continent africain. À ce titre, le gouvernement aspire à renforcer la souveraineté sanitaire du Maroc. Le but est «d’assurer la poursuite de l’approvisionnement en médicaments et fournitures médicales de bas».
Par ailleurs, le chef de l’exécutif a assuré que le gouvernement continue de promouvoir l’activité agricole et ses activités connexes pour la rendre plus attractive pour les investisseurs, notamment dans le cadre de la stratégie « Génération Green ».
La Charte de l’investissement et la dimension régionale
Sur un autre registre, Aziz Akhannouch a souligné que le gouvernement, à travers la Charte de l’investissement, mise sur la consécration de la dimension régionale et le renforcement de la gouvernance unifiée dans la gestion des investissements.
Ainsi, l’exécutif veut renforcer la politique de décentralisation et de déconcentration administrative. Il est notamment question de qualifier les Conseils territoriaux pour assurer leurs missions majeures de développement, et de transformer les Conseils régionaux en véritables pôles d’investissement et d’emploi.
En outre, le chef du gouvernement a relevé que les principaux objectifs de la Charte de l’investissement sont la création des emplois permanents, la réduction des disparités entre les provinces et préfectures du Royaume en matière d’attraction des investissements, en sus de l’orientation des investissements vers les secteurs prioritaires et les métiers d’avenir.
Parmi les objectifs de cette Charte figurent aussi, l’amélioration de l’attractivité du Maroc afin d’en faire un pôle continental et international pour les investissements directs étrangers (IDE), outre l’encouragement des exportations et l’implantation des entreprises marocaines à l’échelle internationale.
Lire aussi : Charte de l’investissement : le soutien étatique fixé
Climat des affaires : une feuille de route à l’horizon 2026
Lors de son grand oral à la Chambre des représentants, Aziz Akhannouch a affirmé que l’exécutif œuvre à l’élaboration d’une nouvelle feuille de route pour l’amélioration du climat des affaires à l’horizon 2026. Cette feuille de route portera sur une «nouvelle génération de réformes».
On en cite la simplification et la digitalisation des démarches administratives, l’amélioration de l’accès au foncier, aux zones industrielles et aux commandes publiques, le développement de nouveaux outils de financement et la promotion de l’innovation et la culture entrepreneuriale, a détaillé la même source.
Par ailleurs, la nouvelle feuille de route repose sur trois principaux piliers. Il s’agit de l’amélioration structurelle de l’environnement des affaires via le renforcement du cadre juridique, de l’amélioration de la numérisation du parcours de l’investisseur, ainsi que de la mise en place de mécanismes de coordination et de suivi.
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