Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Temps de lecture : 3 minutes
Le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a publié une critique approfondie du projet de loi organique sur la grève, soulignant un déséquilibre et une prédominance des mesures répressives dans le texte proposé. Selon le CESE, le projet de loi ne consacre que peu d’articles au secteur public, révélant ainsi un manque d’équilibre dans son approche. Le texte alloue une grande partie de son contenu à réglementer de manière stricte l’exercice du droit de grève dans le secteur privé.
L’avis du Conseil, présidé par Ahmed Réda Chami, critique particulièrement la définition de la grève stipulée dans le projet, jugée restrictive et excluante. Cette définition, selon le CESE, limite indûment le droit de grève aux travailleurs, ignorant d’autres groupes sociaux, en dépit de l’article 29 de la Constitution qui lie ce droit à d’autres libertés fondamentales. De plus, l’article 5 du projet interdit les grèves à des fins politiques sans fournir de clarification ni de distinction nécessaire, ce qui pourrait limiter les grèves visant à contester certaines politiques publiques.
Le projet de loi, en l’état actuel, restreint également la capacité d’appel à la grève à certaines organisations syndicales. Ainsi, il exclut d’autres groupes professionnels et sociaux qui ne sont pas couverts par la loi 65-99, réduisant ainsi le champ d’action de nombreux acteurs sociaux. Le CESE propose que toutes les organisations reconnues ayant une représentativité prouvée puissent appeler à la grève.
Lire aussi : Les syndicats et le patronat échangent autour du projet de loi relatif au droit de grève
Le CESE demande plus de clarté sur les services vitaux
Un autre point de discorde est la définition des «services vitaux» et des «services minimums». Le CESE suggère que ces définitions soient déléguées à un texte réglementaire plus flexible et consensuel, qui pourrait être plus facilement amendé et actualisé selon les besoins.
Le CESE recommande également une révision des critères de représentativité pour les syndicats dans les secteurs public et privé, ainsi qu’une clarification des catégories de fonctionnaires dont le droit de grève pourrait être restreint, alignant ainsi les dispositions nationales avec les normes de l’Organisation internationale du travail (OIT) et les pratiques internationales.
En conclusion, le Conseil insiste sur l’importance de la sécurité juridique et de l’équilibre des intérêts pour garantir un environnement stable. Il appelle à compléter le projet de loi par une réglementation globale des relations de travail, une nouvelle législation sur les syndicats, et des mécanismes améliorés de dialogue social, de médiation et d’arbitrage. Le rôle de l’Inspection du travail devrait également être renforcé pour mieux superviser l’application des lois du travail et contribuer à la réduction des conflits et des disparités.
Temps de lecture : 3 minutes
Le ministère du Transport active le système «Téléservices» pour simplifier les démarches administrativesLe ministère du Transport et de la Logistique a lancé la mise en place du système informatisé «Téléservices» pour faciliter l’accès à plusie… |
Quand les députés brillent par leur absence : les noms dévoilés en séance plénièreLe 14 novembre 2024, un événement a secoué la Chambre des représentants. En effet, lors de la séance plénière consacrée à la discussion de l… |
Le Conseil de gouvernement adopte un projet de loi relatif au Code du médicament et de la pharmacieLe ministre de délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a déclaré que le Conseil de go… |
PLF 2025 : la première partie adoptée à la majorité par la Chambre des représentantsLa Chambre des représentants a approuvé, vendredi matin lors d’une séance plénière, la première partie du projet de loi de finances (PLF) po… |
Casablanca-Settat : le wali approuve le budget régional 2025 de plus de 1,4 MMDHLe wali de la région Casablanca-Settat, Mohamed Mhidia, a validé le budget de la région pour l'année 2025, d'un montant global supérieur à 1… |
Maroc-Pakistan : renforcement des liens militairesLe général de division Mohamed Gadih, inspecteur des Forces royales air a été accueilli à Islamabad, le mardi 12 novembre, par son homologue… |
Conseil du gouvernement : nouvelles réformes et nominations à l’ordre du jourLe jeudi 14 novembre 2024, le Conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, s’est réuni pour examiner des projets de lois et aborder… |
Hammouchi participe à la stratégie 2025-2029 de la NAUSSAbdellatif Hammouchi, directeur général de la Sûreté nationale et de la surveillance du territoire (DGSN-DGST) du Maroc a récemment particip… |