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Mis en œuvre depuis 2015, le Programme de développement des zones de montagne (PDRZM) a été clôturé par un séminaire tenu, vendredi 16 septembre à Rabat, à l’initiative de l’Agence pour le développement agricole (ADA), en partenariat avec le Fonds international de développement agricole (FIDA).
Ce séminaire a constitué une occasion pour présenter les réalisations probantes du programme et les bonnes pratiques ayant permis d’atteindre les objectifs escomptés.
Il était aussi une opportunité pour présenter les résultats des évaluations d’effets et d’impacts dudit programme sur la population cible. Il s’agit notamment de la réduction de 18% de la pauvreté et l’augmentation de 24% des revenus des ménages bénéficiaires.
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Contribuer à réduire la pauvreté de 30% à l’horizon 2030
Financé par le FIDA, le PDRZM profite à près de 385.000 bénéficiaires. Son objectif global est de contribuer à réduire la pauvreté de 30% à l’horizon 2030 et d’améliorer les conditions de vie de la population dans 32 communes rurales des deux provinces de Sefrou et d’Azilal, dont 80% de la superficie totale est constituée de montagnes.
De plus, le programme vise à renforcer les capacités des populations cibles pour améliorer leurs revenus et leur résilience face aux effets du changement climatique. Il tend, à cet égard, à mettre à niveau les chaines de valeur à travers la gestion durable des ressources naturelles, ainsi qu’à diversifier l’économie locale.
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PDRZM : un des modèles réussis des projets de l’agriculture solidaire
Au regard de l’importance de ses objectifs stratégiques, de l’envergure géographique de son action, et de l’importance des investissements et des résultats atteints, le PDRZM constitue l’un des modèles réussis des projets de l’agriculture solidaire. Ces derniers ont été lancés par le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et forêts.
D’après le directeur de la gestion des projets à l’ADA, Fouad Jinat, ce projet a permis la plantation de près de 2.000 hectares de cultures fruitières, la construction de près de 50 km de pistes, des aménagements agricoles, ainsi que la mise en place des équipements des unités de valorisation.
Et d’ajouter que ces réalisations ont permis l’amélioration des revenus de près de 25% des agriculteurs bénéficiaires dudit projet.
Pour sa part, le représentant du FIDA au Maroc, Chakib Nemmaoui, a souligné que le FIDA a financé ce projet à hauteur de 26 millions de dollars avec un don de 8,5 millions de dollars. Le but est d’assurer une meilleure adaptation des agriculteurs aux changements climatiques. Il s’est en outre réjoui des objectifs du projet qui ont été atteints, selon lui, à 100%.
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Il convient de noter que ce séminaire a été marqué par la participation des directions centrales et régionales du département de l’agriculture, des représentants du FIDA et des représentants de l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI). À ceux-là s’ajoutent des institutions nationales concernées par le programme, ainsi que les représentants des organisations professionnelles qui ont bénéficié des différentes activités du projet dans les deux provinces de Sefrou et d’Azilal.
De son côté, l’ADA œuvre, depuis l’avènement de la stratégie Génération Green « 2020-2030 », dans différents chantiers stratégiques, notamment, le développement de l’agriculture solidaire nouvelle génération et l’entrepreneuriat des jeunes, ainsi que l’autonomisation de la femme rurale et la lutte contre le changement climatique. Ces chantiers s’inscrivent également dans le cadre du PDRZM.
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