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Le ministère public a requis ce mercredi à Paris, cinq ans de prison dont deux ferme et cinq ans d’inéligibilité contre Marine LePen, figure du Rassemblement national (RN). Les réquisitions font suite à un procès centré sur des soupçons de détournement de fonds européens, un “système organisé” pour exploiter le Parlement européen comme une “vache à lait” du parti d’extrême droite.
Selon les procureurs, le système, établi dès 2004, consistait à employer des assistants parlementaires européens pour le compte du parti sans lien réel avec leurs fonctions au Parlement. L’accusation souligne que le RN a ainsi “systématiquement” utilisé des “contrats artificiels”, facilitant son financement et la croissance de son influence politique.
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Marine Le Pen ainsi que d’autres cadres du RN, risquent des peines d’inéligibilité exécutoires immédiatement, menaçant leur présence sur la scène politique jusqu’aux prochaines élections. À l’issue de la séance, Le Pen a dénoncé la “violence” des réquisitions, y voyant une volonté de priver les Français de leur choix politique.
La position du parquet est partagée par de nombreux opposants tandis que les soutiens de Marine Le Pen, comme Jordan Bardella, ont qualifié les réquisitions d’“acharnement” judiciaire. La défense, qui plaidera dès lundi, tentera de convaincre le tribunal d’une vision alternative des faits alors que le jugement ne devrait être rendu qu’en 2025.
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