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Lundi 2 octobre, le jury a choisi de récompenser la Hongroise Katalin Kariko et l’Américain Drew Weissman, tous deux professeurs à l’université de Pennsylvanie, pour leur contribution déterminante à la mise au point du vaccin anti-Covid à l’acide ribonucléique (ARN) messager. À Stockholm, le Comité Nobel a salué les travaux qui ont permis l’approbation de deux vaccins «ayant sauvé des millions de vies et évité des maladies sévères chez tant d’autres.»
Le Nobel de médecine s’accompagne d’une récompense de onze millions de couronnes (soit 920.000 euros), la plus haute valeur nominale (dans la devise suédoise) dans l’histoire plus que centenaire des Nobel. La Fondation Nobel avait annoncé mi-septembre avoir relevé le montant de cette dotation grâce à sa meilleure situation financière.
Or s’ils ont fait parler au moment de la pandémie, les travaux de la biochimiste et de l’immunologue sont bien plus anciens. «Ils ont publié leurs résultats en 2005 dans un article majeur qui n’avait reçu que peu d’attention à l’époque, mais qui a posé les bases d’avancées essentielles qui ont depuis rendu d’immenses services à l’Humanité durant la pandémie», a encore annoncé le comité Nobel.
«Les lauréats ont contribué au développement à un rythme sans précédent de vaccins à l’occasion d’une des plus grandes menaces pour la santé humaine dans les temps modernes», a encore fait valoir le jury du prix Nobel de physiologie ou de médecine au moment de l’annonce, faite par Thomas Perlmann, le secrétaire du prix.
Katalin Kariko et Drew Weissman avaient déjà remporté plusieurs récompenses prestigieuses pour leurs recherches, dont le Lasker Award en 2021, souvent considéré comme un précurseur du Nobel, ou le Breakthrough prize.
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Press release: https://t.co/zt5sbwgiF9
Advanced information: https://t.co/TflgbxjddN pic.twitter.com/3e5lbW0qQv— The Nobel Prize (@NobelPrize) October 2, 2023
L’an passé, le Nobel de médecine, dont son inventeur suédois Alfred Nobel souhaitait qu’il récompense un «bienfait pour l’Humanité», avait été attribué au Suédois Svante Pääbo pour son travail de séquençage de l’ADN de l’homme de Néandertal et la fondation de la paléogénomie. Et au cours des années précédentes, des domaines de recherche très variés ont également été concernés, puisque le Nobel a salué des travaux sur le rôle du système nerveux au service du toucher (2021), sur le virus responsable de l’hépatite C (2020), l’adaptation des cellules humaines à des niveaux variables d’oxygène (2019) ou encore l’immunothérapie (2018).
La saison des Nobel se poursuivra toute la semaine à Stockholm avec la physique mardi, puis la chimie le lendemain, avant les très attendus prix de littérature jeudi et de la paix vendredi, cette dernière récompense étant la seule décernée à Oslo. Le plus récent prix d’économie clôt le millésime lundi prochain.
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