Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
![Carburant](https://files.lebrief.ma/uploads/2019/12/11154433/essence-gasoil-maroc-900x506.jpg)
Temps de lecture : 2 minutes
Malgré une baisse significative des cours mondiaux du pétrole, le Maroc se positionne au quatrième rang des pays africains où les prix des carburants sont les plus élevés, selon le site Global Petrol Prices, repris par Finances News. En date du 20 mai, le prix du litre de carburant au Maroc était de 1,54 dollar, après la Centrafrique, le Sénégal, les Seychelles et le Zimbabwe. Le Maroc se classe également premier parmi les pays arabes en termes de prix des carburants, avec un coût moyen de 14,79 dirhams (1,4 dollar) le litre de diesel et 15,46 dirhams (1,54 dollar) le litre d’essence.
Cette situation paradoxale, où la baisse mondiale des cours du pétrole ne se reflète pas sur les prix à la pompe, suscite de nombreuses préoccupations chez les consommateurs. La principale raison de ces prix élevés est la dépendance du Maroc aux importations de carburant. Contrairement aux pays producteurs de pétrole, le Maroc ne bénéficie pas des avantages de la production domestique pour amortir les chocs des prix mondiaux.
Lire aussi : Prix carburants : quand le pétrole met le feu à l’économie
Des impôts élevés
Le prix du carburant au Maroc se compose de 61% provenant du marché international, 31% d’impôts et taxes, et 8% de frais de distribution et marges bénéficiaires. Par conséquent, même une réduction des coûts d’approvisionnement n’aurait qu’un impact partiel sur les prix à la pompe. De plus, le coût de raffinage ne suit pas nécessairement la baisse du prix du pétrole brut. En effet, l’activité de raffinage a diminué à l’échelle mondiale, les investissements s’orientant davantage vers les énergies renouvelables.
Les prix élevés des carburants au Maroc ont des répercussions directes sur l’économie nationale. Ils affectent divers secteurs, entraînant une hausse générale des prix des biens et services. Le secteur des transports est particulièrement impacté, et cette augmentation des coûts se répercute rapidement sur les consommateurs et sur de nombreux produits. Cette situation pèse lourdement sur le pouvoir d’achat des consommateurs et freine la compétitivité économique du pays.
Temps de lecture : 2 minutes
Le secteur des télécommunications en forte croissance au T1 2024Au premier trimestre de 2024, le secteur des télécommunications a connu une progression notable, selon les données de la Direction des étude… |
Secteur public : la Banque mondiale approuve un financement de 600 millions de dollarsLa Banque mondiale a approuvé un financement de 600 millions de dollars pour deux programmes destinés à améliorer la performance du secteur … |
Étude : la production du secteur manufacturier tributaire de l’allocation des ressourcesUne récente étude réalisée le Haut-Commissariat au Plan (HCP) en collaboration avec la Commission économique pour l'Afrique (CEA) a démontré… |
Thami Ghorfi rejoint le Conseil d’administration de AACSBThami Ghorfi est le nouveau membre du Conseil d'administration de l’Association to Advance Collegiate Schools of Business (AACSB). Le présid… |
Taxis : la transition vers les véhicules durables progresse à grands pasLe ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, a indiqué qu’environ 60.000 véhicules de taxis ont été renouvelés jusqu'à présent, représenta… |
HCP : 83,71 % des ménages arrivent à couvrir leurs dépensesLe Haut-Commissariat au Plan (HCP) déclare que plus de 8 ménages sur dix soit 83,71% arrivent à couvrir leurs dépenses, dont 70,1% arrivent … |
Bank Al Maghrib se dirige vers le maintien du taux directeur à 3%Le conseil de Bank Al-Maghrib (BAM) se dirige vers un maintient de son taux directeur à 3% pour la quatrième fois consécutive, afin de pours… |
Assurances : la vente en ligne, un levier de croissance durableLa vente en ligne de produits d’assurance représente un moteur de croissance durable pour le secteur. C'est ce qu'a affirmé Younes Lammat, d… |