Image d'illustration © DR
C’est une bonne nouvelle au cœur de l’été. Depuis hier, les prix des carburants ont reculé pour la seconde quinzaine du mois d’août dans de nombreuses stations de service. Pour la première fois depuis mai dernier, le litre du diesel est passé sous la barre des 14 DH et il est désormais affiché à 13,88 et 13,99. Le prix de l’essence a atteint, quant à lui, 14,87 après une diminution de 0,75 DH dans certaines stations, comme Afriquia.
Une tendance que les consommateurs aimeraient voir se confirmer afin de retrouver des tarifs plus abordables, car ceux affichés actuellement restent toujours trop élevés aux yeux de nombreux automobilistes.
Lire aussi : Prix des carburants : la baisse se poursuit à la pompe
Pourquoi les prix baissent-ils ?
Si les prix sont pour le moment en baisse, c’est principalement en raison de la chute du prix du pétrole sur le marché international depuis deux semaines, comme l’explique Jamal Zrikem, président de la Fédération nationale des gérants et propriétaires des stations-service (FGNPS) pour LeBrief. «Cette baisse est principalement due à la baisse du prix de vente du baril de pétrole enregistrée sur le marché mondial», dit-il.
Dimanche 14 août, le baril de Brent de la mer du Nord s’est échangé à 98,01 dollars, alors que celui du West Texas Intermediate (WTI) américain s’est, quant à lui, situé à 91,88 dollars, atteignant ainsi des niveaux très bas depuis plusieurs mois.
D’un point de vue économique, Mehdi Fakir, interrogé par notre rédaction, affirme qu’un certain nombre de tendances ont provoqué cette baisse. «Au départ, c’était le choc du début d’une guerre. Les marchés n’avaient pas envisagé cette éventualité, mais aujourd’hui, ils commencent visiblement à s’adapter. L’ampleur de cette crise n’est plus comme avant», indique-t-il.
À cela vient s’ajouter une baisse de la demande. «En raison des perspectives délicates pour l’économie mondiale, celle-ci est moins forte, notamment aux États-Unis et en Chine, deux grands consommateurs de pétrole. Loi du marché oblige, la tension sur les prix diminue lorsque la demande est moins importante», ajoute l’analyste économique.
Néanmoins, si la réduction des prix se confirme, le carburant reste très cher pour la poche du citoyen marocain, d’autant plus que cela se répercute sur le pouvoir d’achat et donc sur celui du panier de la ménagère.
Lire aussi : Prix des carburants : l’offre et la demande ?
Cette baisse va-t-elle durer ?
Que va-t-il se passer dans les prochains jours ? Des prix toujours orientés à la baisse ou une hausse des prix ? Rien ne permet de prédire réellement le prix du baril, puisqu’il ne dépend pas que de la règle offre/demande.
Interrogés sur la question, les experts ignorent si la baisse des prix va durer. «Il est donc difficile de prévoir quoi que ce soit puisque les prix dépendent du prix du pétrole sur le marché mondial. Il faudra attendre les prochaines semaines», soulignent nos interlocuteurs.
Cette baisse des prix pourrait être de courte durée. Certains experts pensent que cette chute pourrait s’estomper avec la reprise économique en Chine et l’augmentation de ses besoins en pétrole. Un retour à des prix supérieurs dans les prochains mois n’est alors pas écarté.
Au Maroc, la baisse des prix à la pompe est de la seule responsabilité des opérateurs. Seule la concurrence entre eux peut réguler les prix puisque le secteur est libéralisé. L’exécutif a d’ailleurs refusé, à plusieurs reprises, d’agir sur les prix à la pompe en raison des conséquences sur le budget national, optant plutôt pour des mesures sociales.
Depuis mars dernier, le gouvernement avait décidé d’apporter un soutien financier direct aux professionnels du transport routier, dans le but d’éviter l’impact du prix du carburant sur les services de transport routier, et protéger ainsi le pouvoir d’achat des citoyens.
Quand la croissance des recettes ne freine pas le déficit
Économie - L'exécution budgétaire du Maroc a montré des signes de tensions financières, avec un déficit qui s’est creusé de 11,6 MMDH par rapport à la même période en 2023.
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Le besoin de financement du Trésor en légère baisse à fin novembre
Économie - À fin novembre 2024, le besoin de financement du Trésor s’est établi à 55,9 MMDH, contre 59,2 MMDH à la même période en 2023.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Légère hausse de l’inflation en novembre 2024
Économie - En novembre 2024, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 0,8% par rapport à novembre 2023, selon le HCP.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Tanger-Tétouan-Al Hoceima : plus de 9.700 entreprises créées au T3-2024 (OMPIC)
Économie - Selon l’OMPIC, 9.761 entreprises ont été créées dans la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima durant les neuf premiers mois de 2024.
Mbaye Gueye - 20 décembre 202412-18 décembre : le déficit de liquidité bancaire se creuse de 2,4%
Économie - Le déficit de liquidité bancaire au Maroc s'est creusé de 2,4%, atteignant 138,9 milliards de dirhams.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Délais de paiement : l’amende réajustée au nouveau taux directeur
Économie - La Direction générale des Impôts (DGI) a annoncé que les factures dont le délai de retard du paiement commence à partir du 1er décembre 2024, sont passibles d’une amende pécuniaire fixée au nouveau taux directeur (TD) de Bank Al-Maghrib (BAM).
Mbaye Gueye - 20 décembre 2024Casablanca-Pékin : RAM relance sa liaison directe
Économie - La RAM relancera sa ligne directe Casablanca-Pékin dès le 20 janvier 2025, ce qui renforce des liens entre le Maroc et la Chine.
Ilyasse Rhamir - 20 décembre 2024Essaouira : Akhannouch préside le développement de la station Mogador
Économie - Akhannouch a présidé à Essaouira une cérémonie de signature d’une convention pour le développement de Mogador.
Rédaction LeBrief - 20 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024Compensation : une charge à rallonge
Rédaction LeBrief - 10 juin 2022ANCFCC : bon cru 2020
J.R.Y - 19 mars 2021TPME : hausse des taux d’intérêts
Khansaa Bahra - 11 mai 2021La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024She Impulse : l’AFEM révolutionne l’entrepreneuriat féminin au Maroc
Économie - L’AFEM a dévoilé, mardi 3 décembre 2024, sa nouvelle feuille de route stratégique baptisée « She Impulse : Créateur de valeurs ».
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024Tourisme marocain : entre traditions et nouvelles ambitions
Économie - Entre la montée en puissance du tourisme interne et l’importance accrue du tourisme culturel, le Royaume repense son approche pour s’adapter à la demande croissante.
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024Pirater ou réguler : le défi BeIN Sport au Maroc
Économie, Entreprise - Face à la prolifération des serveurs IPTV illégaux, qui permettent aux utilisateurs d’accéder à ses contenus sans payer, BeIN Sport s’interroge sur les moyens de protéger ses droits.
Ilyasse Rhamir - 5 décembre 2024