Les prix des carburants connaîtront une légère baisse dès jeudi 16 novembre 2023 © DR
Les prix des carburants ont connu une nouvelle augmentation récemment, suscitant des inquiétudes parmi les automobilistes. Depuis hier, le litre de diesel s’affiche à plus de 14 DH. Celui de l’essence, bien qu’étant resté stable, se vend à environ 15,50 DH. Cette augmentation récente marque la cinquième hausse en l’espace d’un mois, ce qui a naturellement exacerbé les préoccupations des conducteurs. Ces derniers redoutent une escalade encore plus importante des prix dans un avenir proche.
Lire aussi : Carburants : nouvelle hausse ce lundi pour le diesel
Plusieurs facteurs entrent en jeu
En cette fin d’année 2023, nous sommes dans une situation où les phénomènes haussiers dominent le marché du pétrole. C’est ce qu’a constaté le secrétaire général du syndicat nationale du pétrole et du gaz qui relève de la CDT, Houssine El Yamani. Contacté par nos soins, il a fait savoir qu’il s’agit d’une augmentation mondiale qui affecte également le Maroc. C’est le résultat d’une combinaison de facteurs géopolitiques, économiques et énergétiques.
Selon notre interlocuteur, l’un des principaux moteurs de cette hausse est la forte demande mondiale en pétrole. S’ajoute à ce phénomène, la baisse de production des pays de l’OPEP+. De plus, l’Arabie saoudite qui a annoncé, en juin dernier, qu’elle réduirait sa production d’un million de barils par jour. Idem pour la Russie. «Nous sommes donc dans une situation où la demande est forte et la production descend et c’est ce qui a renforcé la pression à la hausse sur les prix du pétrole», précise-t-il.
Marges de raffinage
En plus des facteurs précédemment évoqués, d’autres éléments jouent un rôle significatif dans la hausse des prix des carburants. Houssine El Yamani cite les marges de raffinage, c’est-à-dire les profits réalisés par les raffineries lors de la transformation du pétrole brut en produits pétroliers et qui ont, elles aussi, connu une augmentation notable. De plus, les compagnies pétrolières ont maintenu des politiques de tarification élevée, avec des marges de plus de 2 DH au lieu de 60 centimes auparavant.
Un autre facteur important à prendre en compte est le refus de réviser les taxes imposées sur les carburants. Cette politique fiscale immuable a exacerbé la pression financière sur les consommateurs, qui ressentent de plus en plus l’impact de ces prix élevés à la pompe sur leur pouvoir d’achat. «Tous ces éléments combinés créent une situation complexe sur le marché des carburants, à la fois au Maroc et dans le monde», souligne-t-il.
Lire aussi : Carburant : la hausse des prix attise l’ire des transporteurs
Jusqu’à quand va durer cette hausse ?
La hausse des prix du pétrole est une préoccupation majeure à l’échelle internationale et il est difficile de prédire avec certitude jusqu’à quand cette tendance va perdurer. Cependant, Houssine El Yamani estime que la hausse des prix des carburants pourrait se maintenir jusqu’à la fin de l’année, en particulier avec l’approche de la saison hivernale. La raison ? L’utilisation accrue du pétrole en remplacement du gaz naturel dans certains pays, notamment pour le chauffage. Il n’exclut d’ailleurs pas un retour aux tarifs records de l’année dernière avec un litre du carburant autour des 17 DH.
Mais la question qui se pose à présent est de savoir quelles mesures le gouvernement compte prendre pour atténuer l’impact de cette hausse sur le pouvoir d’achat des Marocains. Pour l’heure, une initiative a été mise en œuvre : le renouvellement du soutien destiné aux professionnels du transport de voyageurs et de marchandises. À ce jour, l’État a déjà octroyé ce soutien sous la forme de 11 tranches, réparties entre la deuxième moitié de l’année précédente et la première moitié de l’année en cours. Cette action a, rappelons-le, profité à environ 180.000 véhicules, entraînant un coût global dépassant les 5 milliards de DH (MMDH).
Un record historique pour le tourisme marocain
Économie - Le Maroc célèbre une année exceptionnelle pour son tourisme, avec un record de 15,9 millions d’arrivées enregistrées entre janvier et novembre 2024.
Rédaction LeBrief - 9 décembre 2024Karim Zidane mobilise les acteurs pour dynamiser l’économie de Fès-Meknès
Économie - Le ministre chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des Politiques Publiques, Karim Zidane, a pris part au quatrième édition du forum economique Fès-Meknès.
Mbaye Gueye - 8 décembre 2024La dette extérieure du Maroc a doublé en 10 ans
Économie - La dette extérieur (69 Mds $) dollars équivaut à 50% du revenu national brut (RNB) et représente près de 110% des revenus de l’export.
Mbaye Gueye - 7 décembre 2024Hard-discount toujours plus bas, mais à quel prix ?
Dossier - Le hard-discount a-t-il trouvé LA recette miracle pour proposer LA bonne affaire ? Pas sûr… la lame peut être à double tranchant.
Sabrina El Faiz - 7 décembre 2024La Chambre des représentants adopte le PLF 2025 en deuxième lecture
Économie - La Chambre des représentants a approuvé, à la majorité, en deuxième lecture, le projet de loi de finances (PLF) n°60.24 pour l’année budgétaire 2025.
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Crédit du Maroc clôture avec succès le placement relatif à l’emprunt obligataire subordonné perpétuel de 500 MDH
Économie - Crédit du Maroc a réussi son placement relatif à l'emprunt obligataire subordonné perpétuel, , doté d’un mécanisme d’absorption des pertes et d’annulation de paiement des coupons, pour un montant global de 500 millions de dirhams (MDH).
Mbaye Gueye - 6 décembre 2024Driss Guerraoui primé à Barcelone
Économie - Le professeur Driss Guerraoui, président de l’Université Ouverte de Dakhla, a reçu le Prix international du leadership en intelligence économique pour l’année 2024.
Ilyasse Rhamir - 6 décembre 2024L’ONMT s’allie à Norwegian pour relier Tanger à Copenhague
Économie - L’ONMT a signé un partenariat avec la compagnie aérienne Norwegian pour lancer une liaison aérienne directe.
Rédaction LeBrief - 6 décembre 2024HCP : les ménages broient du noir
J.R.Y - 9 juillet 2020L’avocat Hass arrive sur le marché géorgien
Économie - Trop cher pour les Marocains, mais au bon prix pour les Géorgiens. L'avocat Hass marocain fait son entrée sur ce nouveau marché.
Sabrina El Faiz - 3 avril 2024Industrie manufacturière : perspectives optimistes pour le T4 2024
Économie - Les entreprises de l'industrie manufacturière anticipent une hausse de leur production au T4 2024, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP).
Rédaction LeBrief - 5 décembre 2024Un géant de l’automobile chinois investit 1,3 MMDH au Maroc
Économie, Entreprise - Shanghai Auto Parts, fabricant de pièces automobiles, prévoit d’investir 1,3 MMDH dans la création d’une usine au Maroc
Ilyasse Rhamir - 3 décembre 2024