Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Temps de lecture : 2 minutes
Le Maroc se distingue tristement par les prix du carburant les plus élevés des pays arabes, tant pour l’essence que pour le diesel. Cette situation, alimentée par une dépendance aux importations et des facteurs géopolitiques complexes, pèse lourdement sur l’économie nationale et le quotidien des citoyens.
Selon Global Petrol Prices, le Maroc affiche un prix moyen de 15,46 DH (environ 1,54 dollar américain) pour le litre d’essence, le plaçant au 4e rang des pays africains les plus chers. Pour le diesel, le Royaume occupe la première place arabe avec un prix moyen de 1,4 dollar américain le litre.
Cependant, cette flambée des prix s’explique par plusieurs facteurs. D’une part, le Maroc dépend fortement des importations pour satisfaire ses besoins en énergie, le rendant vulnérable aux fluctuations des prix internationaux du pétrole et aux tensions géopolitiques. Les perturbations dans les grandes régions productrices, comme le Moyen-Orient, et les sanctions internationales affectent directement l’approvisionnement et les coûts d’importation.
Lire aussi : Carburants : léger repli des prix du diesel
Aggravation de l’inflation et pression sur le pouvoir d’achat
Les prix élevés du carburant ont des répercussions considérables sur divers secteurs économiques, notamment le transport, l’agriculture et l’industrie. Ces coûts se répercutent souvent sur les prix des biens et services, aggravant l’inflation et pesant sur le pouvoir d’achat des ménages.
Face à cette situation, le Maroc doit impérativement diversifier ses sources d’énergie et réduire sa dépendance aux importations de pétrole. Le développement des énergies renouvelables, l’amélioration des infrastructures de transport et la promotion de l’efficacité énergétique sont des pistes essentielles pour atténuer les impacts économiques et environnementaux de la crise actuelle.
Enfin, la hausse des prix du carburant met en lumière la nécessité d’une réflexion approfondie sur les politiques énergétiques du Maroc. Des solutions durables et innovantes doivent être envisagées pour garantir un approvisionnement en énergie stable, abordable et respectueux de l’environnement.
Temps de lecture : 2 minutes
PLF 2025 : priorité au socialLe Projet de Loi de Finances (PLF) 2025, présenté par la ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah, à la Chambre des représentant… |
COP29 : Leila Benali souligne la nécessité des incitations transfrontalières pour les projets durablesLa ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a indiqué que les projets durables demeurent tributaires… |
Le Maroc atteint un nouveau record avec 14,6 millions de touristes à fin octobre 2024Le Maroc a franchi une étape historique en atteignant 14,6 millions de touristes à la fin du mois d’octobre 2024, dépassant ainsi le record … |
Pêche côtière et artisanale : hausse de 6% de la valeur des produits commercialisés à fin octobre (ONP)L'Office national des pêches (ONP) a révélé que les produits commercialisés de la pêche côtière et artisanale ont enregistré, en termes de v… |
Dessalement : cap sur 1,9 milliard m³ d’eau en 2030Le Maroc avec ses 3.500 km de littoral, entreprend un vaste projet de dessalement d’eau de mer, visant à atteindre une production de 1,9 mil… |
Parlement : la Commission des finances adopte à la majorité la première partie du PLF 2025La Commission des finances et du développement économique a adopté, mercredi, à la Chambre des représentants, la première partie du projet d… |
Bourse de Casablanca : quels sont les enjeux du lancement du marché à terme ?Le lancement du marché à terme à Casablanca marque une avancée significative pour les infrastructures de marché de capitaux au Maroc. Introd… |
COP29 : le Maroc pionnier de l’adaptation climatiqueLe chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a mis en lumière les efforts du Royaume en matière d’adaptation climatique lors du sommet de la CO… |