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La presse arabophone (hebdos) du samedi 17 juin 2023
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Sebou-Bouregrag, une « autoroute hydrique » de 67 km | Le premier match à Johannesburg | Les récits de 4 explorateurs espagnols dans l’Empire chérifien | La « menace » des minorités religieuses | La « deuxième révolte » des femmes du Maroc | Le Maroc et l’«industrie de la paix» |
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Al Alam Al Ousbouï : Sebou-Bouregreg, une «autoroute hydrique» de 67 km.
L’hebdo consacre un dossier au méga-projet d’interconnexion des bassins hydrauliques du Sebou et du Bouregreg, qualifié d’autoroute hydrique au vu de sa longueur (67 km) et de l’enveloppe budgétaire mobilisée (6 MMDH). Le projet liera, à travers des tubes en aciers de 3,2 m de diamètre, la station de pompage du barrage de garde de Sebou au barrage Sidi Mohammed Ben Abdallah, qui assure l’approvisionnement de plusieurs villes dont Rabat et Casablanca. Il s’agit d’éviter la perte de plus de 500 millions de m3 d’eau du Sebou qui se déverse dans la mer, et de valoriser cette manne hydrique.
Al Mountakhab : Le premier match à Johannesburg.
C’est le premier match de Walid Regragui dans les compétitions africaines, mais également le premier que la sélection nationale dispute en Afrique de Sud. Les Bafanas Bafanas accueillent les Lions de l’Atlas ce samedi à Johannesburg dans un match aux multiples enjeux. Sur le papier, les deux équipes sont qualifiées pour la prochaine CAN, mais chacune aspire à l’emporter pour des raisons sur lesquelles le journal revient en détail.
Al Ayam : Les récits de quatre explorateurs espagnols dans l’Empire chérifien.
Le livre «le voyage et la connaissance coloniale» de son auteur Mohamed El Marjan est un trésor pour les chercheurs dans la vie des Marocains du 19e siècle. Il rapporte les récits de voyage de 4 explorateurs espagnols venus sillonner l’Empire chérifien à des dates différentes (1803-1807, 1863-1866, 1863-1879 et 1883). Même s’ils adhèrent à certaines «visées colonialistes», ces récits offrent une vision globale sur la vie des Marocains et la gestion du pays en ces temps, et sur lesquels le journal revient dans un dossier.
Al Ousboue Assahafi : La «menace» des minorités religieuses.
L’attachement aux préceptes de tolérance de l’Islam et la Commanderie des croyants a évité au Maroc tous les problèmes sociaux d’ordre religieux depuis des siècles. Cependant, «un cheveu» sépare l’acceptation de l’autre et l’encouragement des «phénomènes dangereux» liés aux minorités religieuses, dont certaines demandes se heurtent à la structure de l’État et aux «idées dominantes dans la société», estime le journal. Alors que la liberté de l’exercice du culte est garantie, certains jouent des cartes qui pourraient créer un conflit.
Al Michâal : La «seconde révolte» des femmes du Maroc.
Le collectif «Al Mounasafa Daba» (la parité maintenant) a soumis une mouture de loi-cadre au chef du gouvernement et aux deux présidents du Parlement. Le texte contient des propositions pour la mise en œuvre de l’article 19 de la Constitution qui stipule que «l’homme et la femme jouissent, à égalité, des droits et libertés […] L’État marocain œuvre à la réalisation de la parité entre les hommes et les femmes». Le journal traite de ces propositions et de leur implication dans plusieurs domaines (Code de la Famille, Code pénal, Code du Travail, etc.).
Al Watan Al Ane : Le Maroc et l’«industrie de la paix». Sur la scène internationale, œuvrer pour la paix est une priorité de la diplomatie marocaine. Dans un monde conflictuel, cette approche marocaine se remarque. Le journal prend plusieurs exemples des efforts marocains pour instaurer une culture du dialogue dans tous les dossiers, dont le dernier exemple reste celui de son intervention active auprès des acteurs libyens, conscient qu’une crise en Libye ne peut que se répercuter négativement sur la région.