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La presse arabophone du mercredi 14 juin 2023

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Catégorie Société , La presse arabophone
presse arabophone

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Manipulation dans un chantier royal de relogement | Akhannouch, le PJD et les années de la « Halqa » | Réclusion à perpétuité pour un conseiller communal | 10 MMDH pour lutter contre les effets de la sécheresse | Pas de solutions face au Cap Vert | Conférence parlementaire sur Le dialogue interconfessionnel

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Assabah : Manipulation dans un chantier royal de relogement.

Pour renouveler sa CIN en périmètre rural, deux certificats de résidence sont nécessaires : celui délivrée par l’autorité territoriale puis celui de la gendarmerie. Ayant réceptionné la première, un gendarme à Chellalat (Aïn Harrouda) s’est aperçu qu’elle portait l’adresse d’un douar dont les habitants sont listés pour bénéficier du relogement, alors que la personne qui l’a soumise n’y réside pas. Confronté à cette vérité, le demandeur a exigé qu’on lui restitue la somme de 7000 DH versée à un auxiliaire d’autorité pour lui réaliser le certificat ! Ceci a levé le voile sur une opération de falsification à grande échelle sur laquelle la gendarmerie a ouvert une enquête.

 

Al Ahdath Al Maghribia : Akhannouch, le PJD et les années de la « Halqa ».

La séance des questions orales adressées au chef du gouvernement, tenue lundi à la Chambre des Représentants, ne s’est pas passé dans le calme. Elle a connu un échange tendu après que Akhannouch ait commencé à répondre aux questions de l’opposition en puisant dans un vocabulaire critique. «Nous avons passé avec vous 10 ans de halqa (forme de théâtre traditionnel). Moi, je travaillais, je ne faisais pas la halqa», a-t-il dit en allusion aux gouvernements Benkirane et El Othmani. Le groupement du PJD a vivement protesté contre ces propos.

 

Al Akhbar : Réclusion à perpétuité pour un conseiller communal.

La chambre criminelle de première instance à la Cour d’appel de Rabat a tranché dans l’affaire de l’assassinat d’un jeune à Zaër et sa pendaison post-mortem dans la ferme d’une figure politique locale pour faire croire à un suicide, survenue en 2020. Les juges ont condamné lundi le politicien, conseiller à la commune de Sidi Bettache, son fils et le gardien de la ferme, à l’emprisonnement à perpétuité. La dernière séance a vu environ 15 témoins passer à la barre et présenter des récits en défaveur des accusés.

 

Al Massae : 10 MMDH pour lutter contre les effets de la sécheresse. Le gouvernement et les professionnels du secteur agricole ont signé mardi la convention-cadre relative au Programme de réduction de l’impact du déficit pluviométrique. Le programme, doté d’une enveloppe de 10 MMDH, prévoit la protection du capital animal (5 MMDH pour la subvention de l’orge et des aliments pour bétail), du capital végétal (4 MMDH pour la subvention des semences et des engrais) et le renforcement des capacités de financement de la banque Crédit Agricole (1 MMDH).

 


Bayane Al Yaoum : Pas de solutions face au Cap Vert. Le match amical entre le Maroc et le Cap Vert s’est soldé sur un nul blanc, contre toute attente. Le sélectionneur national a admis ne pas avoir trouvé les solutions nécessaires malgré les changements face à une sélection adverse recroquevillée en défense mais rapide sur les contre-attaques. Le match a cependant constitué une bonne occasion pour découvrir de nouveaux joueurs et commencer à se familiariser avec les styles de jeu des autres sélections africaines à l’approche de la CAN.

 

Assahraa Al Maghribia : Conférence parlementaire sur le dialogue interconfessionnel. Dans son message adressé aux participants à la Conférence parlementaire sur « Le dialogue interconfessionnel : collaborer pour notre avenir commun », qui se tient du 13 au 15 juin à Marrakech, SM le Roi Mohammed VI a affirmé que « le Maroc, se prévalant de son attachement singulier à l’idéal de coexistence religieuse et de modération, a été naturellement parmi les premiers pays à impulser la mise en place de mécanismes internationaux, les uns dédiés au dialogue inter-civilisationnel et les autres à la lutte contre le terrorisme, le radicalisme et l’extrémisme« , en soulignant l’importance de la coexistence et du dialogue et le ferme attachement du Maroc aux valeurs de modération et de tolérance.

 

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