La presse arabophone (hebdos) du samedi 29 avril 2023

Temps de lecture : 5 minutes

Al Alam Al Ousbouï : Presse et intelligence artificielle, l’avenir incertain ! L’intelligence artificielle aidera-t-elle au développement de la presse ou constitue-t-elle une menace pour la déontologie et la crédibilité de l’information ? C’est la question à laquelle le journal consacre son dossier de la semaine, à la lumière du succès flagrant du chatbot «ChatGPT» dont la nouvelle mouture est capable de fournir des réponses «réalistes» dans 40% des cas. Si certains pensent qu’il ne peut y avoir de presse sans les journalistes et leur cumul professionnel, d’autres pensent que l’intelligence artificielle intégrera tous les secteurs d’activité et que son impact sur la presse se fera certainement sentir.

Al Michâal : Focus sur le SIAM 2023.

Le Salon International de l’Agriculture de Meknès (SIAM) est de retour après une longue absence imposée par la pandémie de covid-19. L’événement, qui en est à sa 15e édition, servira de fenêtre, selon ses organisateurs, pour présenter les acquis du Plan Maroc Vert et les opportunités offertes par le plan Génération Green. En plus d’abriter les Assises nationales de l’Agriculture et des conférences thématiques diverses, le SIAM connaitra la présentation de plusieurs avancées du secteur agricole grâce à ses 1400 exposants et la multitude de hauts responsables et d’experts qui y prendront part.

Al Mountakhab : Neuf changements de Regragui sur la liste des Lions de l’Atlas.

Le journal prédit que le sélectionneur national apportera au moins neuf nouveaux noms à sa liste attendue pour le rassemblement préparatoire de juin. Les matchs restants des éliminatoires de la CAN étant sans enjeux, le Maroc ayant composté son billet pour l’événement continental, ce sera l’occasion pour tester d’autres noms et mettre ses cadres au repos. Le journal s’attend au retour de Rayan Mmaae, Tarik Tissoudali, Ayoub El Kâabi, Adam Massina, Munir El Haddadi et d’autres absents du Mondial dernier pour cause de blessure ou de choix tactiques.

Al Ousboue : 1er mai, «l’après-fin» des syndicats au Maroc.

Les syndicats ne sont plus cette force qu’ils étaient. Ils peinent à rassembler comme avant et leurs positions manquent d’homogénéité. La régression de l’efficacité de leurs actions, couplée à l’«annihilation» des acquis accumulés par la classe moyenne, ont poussé à la naissance de nouveaux acteurs tels que les «coordinations». Ces dernières ont pu, en l’espace de quelques années, devenir un acteur incontournable du mouvement de protestation sociale à l’heure où les syndicats n’ont pas pu s’opposer aux réformes structurelles menées ces dernières années.

Al Ayam : Les anecdotes de la presse en présence royale.

Dans son deuxième livre, «un voyage à travers la mémoire», le journaliste Hassan Ben Dadouch revient sur des épisodes anecdotiques survenus durant le règne de feu Hassan II et où la presse était impliquée. L’auteur se remémore des imprécisions commises lors du rapport d’activités royales, d’une visite surprise de feu Mohammed V au siège de la Radio, ou encore d’une causerie religieuse où Feu Hassan II avait consacré quelques mots aux journalistes.

Al Watan Al Ane : Foncier, des prix vertigineux. Qui aurait pu penser que le prix du mètre carré de foncier non construit en plein coeur de Casablanca pouvait atteindre les 80.000 DH, ou que la valeur d’un fond de commerce à Racine ou à Ain Diab décuplerait en l’espace de 5 ans ? Le journal blâme la commune pour l’intérêt excessif qu’elle accorde aux quartiers dits huppés (aménagement, éclairage, plants), des efforts qui profitent aux magnats de l’immobilier alors que les quartiers populaires ont plus besoin des fonds communaux.