La revue de presse arabophone (hebdos) 4 février 2023

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Al Alam Al Ousboui : Radios privées, la nécessité d’une réforme urgente. Les acquis de la libéralisation du secteur audiovisuel sont nombreux, mais l’élargissement de la marge de créativité et de qualité des émissions est urgent. Ce sont les mots de la présidente de la HACA, Latifa Akharbach, interviewée dans le cadre d’un dossier sur l’état des lieux des radios privées au Maroc. Journalistes et syndicalistes s’accordent sur deux priorités principales : l’amélioration des conditions sociales des professionnels et «la lutte contre le contenu futile et prosaïque».

Al Mountakhab : WAC – Al Hilal : un rendez-vous avec l’histoire pour les rouges. Après une première participation en 2017, le Wydad de Casablanca redécouvre, ce samedi à 15h30, l’ambiance de la Coupe du Monde des Clubs en affrontant le champion d’Asie, Al Hilal, en quarts de finale de la compétition. L’occasion pour les poulains du coach tunisien Mehdi Nafti de dépasser ce tour pour la première fois, surtout que l’édition actuelle du Mundialito se déroule sur le sol marocain. Le WAC peut compter sur le soutien de ses supporters pour tenter de réitérer l’exploit du Raja en 2013, ce dernier ayant atteint la finale sous la houlette d’un autre entraineur tunisien, Faouzi Benzarti.

Al Michaal : À quand le retour des restaurants scolaires ? La nostalgie pour les restaurants scolaires, surtout parmi la génération des années 70 et 80, est bien présente. Les enfants bénéficiaient gratuitement du petit-déjeuner et du déjeuner dans ces infrastructures jusqu’au milieu des années 90 où ils ont disparu petit à petit. La nécessité de la reprise de l’activité des restaurants scolaires à l’échelle nationale, qui bénéficiera certainement aux enfants issus de milieux défavorisés, a été évoquée au Parlement à travers les questions écrites de certains députés à l’attention du ministre de l’Éducation nationale.

Al Ousboue : Avec l’Espagne, contre la France. L’Afrique connait depuis un certain moment un «sursaut de conscience» confirmé par les appels au resserrement des liens, émis dans plusieurs pays, à l’exclusion de «l’ancien colonisateur», la France. Le Mali et le Burkina Faso s’érigent en exemple dans ce sens. Le journal constate que ces pays préfèrent choisir de nouveaux partenaires malgré un contexte international assez complexe. Le Maroc n’est pas une exception, vu le rapprochement observé entre Rabat et Madrid au dépend des relations avec Paris «qui a laissé tomber les marocains en ce qui est de leur première cause, l’intégrité territoriale du royaume», commente l’hebdo.

Al Ayam : Le parcours rocambolesque d’un marocain en Suède. C’est un parcours assez atypique qu’est celui de Ali Najib. Se prêtant aux jeux des questions réponses avec l’envoyé spécial de l’hebdo à Stockholm, ce natif de Guelmim en 1945 se remémore son parcours, de berger à doctorant. Il s’occupait à garder le cheptel ovin familial dans sa jeunesse avant de se voir recruter par un émissaire français pour les mines de charbon au nord de la France. Epuisé, il fuit en 1965 pour les Pays-Bas, puis vers le «paradis», la Suède, invité par une personne qu’il venait de connaitre. Il a pu étudier jusqu’à décrocher son doctorat de la prestigieuse université d’Uppsala où il a côtoyé le Roi Carl XVI Gustav, prince héritier à l’époque.

Al Watan Al Ane : L’extorsion européenne et les relations maroco-russes. La tournée prochaine du MAE russe Sergei Lavrov dans plusieurs pays africains, dont le Maroc, dérange en Europe qui perd du terrain dans ses précédentes colonies, d’où ses tendances «belliqueuses» et sa volonté de corriger ces états et de les «ramener par force à la maison», estime le journal. Ceci pousse le Maroc à revoir ses cartes pour n’en exclure aucune, spécifiquement le renforcement des relations avec la Russie, à la lumière des tentatives récentes d’ingérence dans les affaires internes du royaume par le Parlement européen.