La presse arabophone (hebdos) du samedi15 juin 2024
AL AYAM : Le monde arabe face au monde en mutation. Assimiler le monde arabe à une poudrière est devenue la citation favorite de nombre d’observateurs. Ceci pour expliquer la situation au Proche-Orient, avec ce qu’elle apporte de doutes quant à une guerre entre Israël et l’Iran qui pourrait entraîner de fait les États-Unis et le reste des pays et alliés de la région. Oui, il est faux de vouloir prédire les conséquences du conflit actuel. Toutefois, les indicateurs sont au rouge. Pour un ancien de la CIA, les manifestations pro-palestiniennes pourraient même faire chavirer les gouvernements dans les États arabes.
AL MICHAAL : L’argent sale et le méthanol. 24 victimes en 24 heures. Le drame de Sidi Alla Tazi se poursuit alors que des dizaines de jeunes ont consommé ce qui est connu sous son appellation scientifique comme méthanol. Depuis lundi dernier, une dizaine de personnes ont été déférées à l’hôpital provincial de Kénitra et ce après avoir consommé de l’alcool frelaté. Celui-ci aurait été fabriqué dans la ville même. Si les contrevenants ont profité de la volonté de jeunes de consommer un verre de spiritueux à moins de 20 dirhams, comment expliquer ce phénomène qui n’en est pas à ses premières victimes ? À qui la faute ?
AL OUSBOUE : Entre le mouton et le citoyen, la «hidoura» de Heddaoui…. Chaque année après la fête du sacrifice, reste la «hidoura», quelle que soit la provenance du mouton ou son prix. Il fut un temps où les Marocains parlaient de Heddaoui, celui qui portait la «hidoura». Dans les régions amazighs, on se référait à lui en tant que «Boujloud». Ce qui est certain cette année, c’est que cette fourrure restera trouée et déchirée du fait des contradictions qui animent la société. Selon les statistiques, moins de la moitié des Marocains pourront cette année s’offrir la bête.
AL ALAM : 18ᵉ congrès de l’Istiqlal. Parmi les sept commissions qui ont préparé le 18ᵉ congrès du parti de la balance, on retrouve la commission en charge de la femme et de la famille. Pour s’enquérir de la position de l’Istiqlal sur diverses questions ayant trait au sujet, notamment la réforme de la Moudawana et ses amendements particuliers (polygamie, héritage, …), le journal s’est entretenu avec Mounira Rehoui, présidente de ladite commission.
ASSAHIFA : Le douloureux échec. 30 mois de travail du gouvernement Akhannouch… ce sont deux années que l’exécutif, sous la conduite du chef de gouvernement Aziz Akhannouch, a passé depuis les élections législatives. Deux années écoulées qui rendent un remaniement ministériel plus que nécessaire, écrit le journal. Tous sont d’accord… ce n’est qu’une question de temps.