La presse arabophone (hebdos) du samedi 7 septembre 2024
AL OUSBOUE : Pour qu’on n’oublie pas la crise de l’été. Comment Maroc Telecom s’est transformé en « domaine privé » pour Ahizoun ? Après le fiasco qu’a connu la délégation marocaine d’athlétisme aux Jeux olympiques de Paris, il ne fait aucun doute que Abdeslam Ahizoun a « repris son trône en toute sérénité »… Après que « tous ont oublié le sujet », Al Ousboue revient aujourd’hui, au bon moment, en concomitance avec la rentrée politique, pour rappeler certains dysfonctionnements : Ahizoun, « tout-puissant à Maroc Telecom », s’octroie le droit de distribuer l’argent de l’entreprise selon son bon vouloir aux médias qu’il veut dans le cadre du jeu du «silence».
ASSABIL : Protestation contre le ministère de l’Éducation : où va le secteur ? Pour son édition du week-end, le journal revient sur les protestations qui secouent le secteur de l’éducation au Maroc. Des grandes réformes à la crise d’aujourd’hui, où en sommes-nous ? Le média revient également sur les promesses du gouvernement Akhannouch aux enseignants : quelles en sont les réalisations concrètes ? Et le plan de Chakib Benmoussa pour sauver l’éducation nationale, qu’en est-il ?
AL MICHAAL : Dans le chaos des écoles privées. La décision prise par une multitude d’établissements privés, variant de 200 à 400 dirhams, sur les droits d’inscription a provoqué la colère des parents d’élèves. Et le silence du ministère de l’Éducation nationale empoisonne la situation. Que pense la tutelle du bras de fer qui oppose les écoles privées aux parents d’élèves ? Pourquoi n’est-elle pas plus impliquée dans le dossier ? À qui profite le silence de Benmoussa ?
ASSAHIFA : Comment Younes Sekkouri cherche-t-il à redorer son image ? Environ un demi-milliard de centimes, c’est la somme dépensée par le ministre de l’Inclusion économique, des Petites Entreprises, de l’Emploi et des Compétences en signant des contrats avec des institutions médiatiques dont le contenu vise à «polir» son image, à travers des articles et des clips vidéo et publier des rapports sur ses réalisations ministérielles. Dans son numéro de septembre, le « journal papier » publie une copie de ces contrats à la lumière de l’anticipation du ministre à l’égard de tout remaniement ministériel, dont il espère être épargné. Car le ministre sait qu’il est le premier à être concerné en raison de son bilan négatif dans la gestion du secteur qu’il supervise.