La presse arabophone (hebdos) du samedi 4 janvier 2025
AL ALAM AL OUSBOUÏ : 2024, l’année du nouveau Maroc. L’année 2024 marque une étape cruciale pour le Maroc, avec des avancées majeures dans plusieurs domaines. La lutte contre le stress hydrique a intensifié les efforts du gouvernement, tandis que l’hydrogène vert s’est affirmé comme une priorité stratégique pour l’avenir énergétique du pays. Les 25 ans de règne de Mohammed VI ont été l’occasion de saluer des réformes profondes, renforçant la souveraineté nationale, en particulier autour du dossier du Sahara, avec la reconnaissance historique de sa marocanité par la France. D’autres chantiers phares, tels que la loi sur la grève, la couverture sociale universelle et la Coupe du Monde 2030, ont également vu des avancées significatives. Ces réalisations marquent un tournant dans le développement socio-économique du Royaume, soulignant sa détermination à se positionner comme un acteur majeur sur la scène mondiale.
AL OUSBOUE : 2025, l’année du «Dieu seul sait». Comme si c’était un prolongement de l’an passé, 2025 démarre avec les mêmes questionnements autour de la capacité du gouvernement à continuer son travail malgré ses politiques impopulaires. Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch continue à récolter le bon comme le mauvais tandis qu’émerge une catégorie de personnes qui viennent usurper l’aide publique destinée à réduire les prix de certaines denrées essentielles. Au même moment, les débats houleux se poursuivent, notamment au sujet de certaines lois : Code de la famille, Code pénal, loi sur la grève, …
AL ANBAE : 2024 : le roi Mohammed VI un dirigeant visionnaire. L’année 2024 a été marquée par des événements significatifs sous le leadership du Roi Mohammed VI. Le souverain a réussi à obtenir la reconnaissance de la marocanité du Sahara par la France, un tournant diplomatique majeur pour le Royaume. Parallèlement, il a lancé l’Initiative atlantique, visant à renforcer la coopération avec les pays du Sahel. Il a accordé une grâce royale à plusieurs journalistes et militants, symbolisant son engagement pour l’ouverture et la réconciliation. Le remaniement ministériel a renforcé le gouvernement Akhannouch II, témoignant de sa volonté d’adaptation aux défis contemporains. Ces actions soulignent la vision stratégique du Roi pour un Maroc stable, moderne et influent.
AL MICHAAL : L’économie du football, une révolution royale. L’organisation de la Coupe du Monde 2030 au Maroc, en partenariat avec l’Espagne et le Portugal, représente une opportunité majeure pour le développement économique, social et infrastructurel du pays. Les retombées économiques directes et indirectes sont estimées entre 8 et 10 milliards de dollars, grâce au tourisme, aux investissements étrangers et aux parrainages. Le Maroc prévoit de moderniser ses infrastructures, dont le réseau ferroviaire, les routes et les stades, tout en promouvant la culture sportive et en valorisant son patrimoine auprès d’un public international. Cependant, des défis subsistent, notamment la gestion des infrastructures post-événement et la durabilité économique. Le tourisme sportif est identifié comme un levier clé, à condition d’adopter des pratiques organisationnelles modernes. Le succès repose sur une vision à long terme visant à transformer cet événement en catalyseur de développement durable.
LISSANE AL MAGHRIB : « Ainsi, nous avons ôté une épine du pied du Roi ». Dans une interview captivante, l’ex-ministre de la Justice, Mohamed Drissi Alami Machichi, revient sur son parcours exceptionnel dans le domaine juridique, judiciaire et politique. Il se souvient de son enfance à la vieille ville de Rabat, de son éducation académique, et de son ascension dans le monde juridique avant d’assumer son rôle ministériel. Il évoque ses efforts pour réformer le secteur de la justice et sa contribution à la résolution des affaires des prisonniers politiques. Il aborde également ses initiatives pour améliorer l’éthique journalistique, notamment la création d’une institution dédiée à la régulation de la profession.
AL WATAN : Chute de la « force de frappe » algérienne face au coup de poing marocain. Dans un récent éclairage de la politique algérienne, l’expert et journaliste Toufik Rabahi fait une observation poignante : le système en place à Alger excelle dans l’art du démantèlement, non dans celui de la construction. Cette analyse crue fait écho à la stratégie du régime militaire algérien, qui semble privilégier l’entrave plutôt que la construction d’un avenir durable pour son peuple. Le poids de cette politique semble avoir des répercussions non seulement internes, mais aussi sur le plan diplomatique. L’Algérie, en déclin face à la pression intérieure croissante depuis 2019, semble perdre pied sur la scène internationale. Après une succession d’échecs politiques et diplomatiques, ses anciennes alliances, dont celles avec l’Iran et la Syrie, se sont effritées, alors que les relations avec le Maroc continuent de se dégrader, plongeant Alger dans un isolement dangereux. Le soutien mondial croissant au Maroc, en particulier concernant la question du Sahara, ne fait qu’accentuer ce malaise. L’Algérie, incapable de comprendre les récentes évolutions, comme la reconnaissance par l’administration américaine de la souveraineté marocaine sur le Sahara, semble résister dans une lutte sans issue.