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La presse arabophone (hebdos) du samedi 30 novembre 2024

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La Carte des stades la solution magique pour venir à bout des intrus | L’autonomisation politique des femmes au Maroc, un pari difficile | Les impôts pourchassent les nouveaux riches | Comment le marché pharmaceutique au Maroc a-t-il évolué ? | N’est-il pas tant de qualifier le Polisario d’organisation terroriste ? | Netanyahu a-t-il ses caisses de résonnance au Maroc ?

AL MICHAAL : La Carte des stades, la solution magique pour venir à bout des intrus. La mise en service de la «Carte des stades», le jeudi 14 novembre, marque une étape importante dans l’organisation et la professionnalisation de la couverture médiatique des matchs de football au Maroc. Pour l’Association Nationale des Médias et des Éditeurs (ANME), l’introduction de ce dispositif innovant, équipé d’une technologie RFID pour prévenir les falsifications, parviendra à réguler et sécuriser l’accès des journalistes et photographes aux enceintes sportives pour couvrir les rencontres de la Botola Pro D1 Inwi. Cette initiative, qui découle d’une collaboration étroite entre l’ANME, la Ligue nationale de football professionnel (LNFP) et la Fédération royale marocaine de football (FRMF), vise non seulement à moderniser la couverture médiatique, mais aussi à instaurer un système transparent et contrôlé d’accès aux infrastructures sportives.

AL ALAM AL OUSBOUÏ : L’autonomisation politique des femmes au Maroc, un pari difficile. Durant les trois décennies qui séparent l’année 1962, date à laquelle la première Constitution érige l’égalité des genres en tant que droit garanti, et 1993, année à laquelle les deux premières femmes ont siégé au Parlement, il est tout un combat mené par les femmes pour leur autonomisation. La Chambre basse étant considérée comme le haut-lieu de la participation politique, l’évolution de sa composition représente un indicateur pertinent de la représentativité féminine en son sein. Pour nombre d’observateurs, l’année 2002 a marqué une étape cruciale dans ce processus puisque cette année-là a été introduit pour la première fois le quota féminin.

AL ANBAE : Les impôts pourchassent les nouveaux riches. La décision du gouvernement de taxer les créateurs de contenus ou influenceurs sur les réseaux sociaux au titre du projet de loi de Finances 2025 a provoqué des réactions contrastées. Certains y voient une sage initiative à même de garantir l’équité fiscale entre tous les Marocains. D’autres ont émis leurs réserves quant aux moyens de mettre en œuvre une telle mesure et ses impacts potentiels sur les nouvelles facettes de l’économie nationale, particulièrement si l’on considère que ces nouveaux créneaux offrent le moyen d’absorber en partie le chômage ambiant et permettent de créer de nouveaux métiers.

AL AYYAM : Comment le marché pharmaceutique au Maroc a-t-il évolué ? Même si le secteur a réalisé, en 2023, un chiffre d’affaires de 160 milliards de centimes grâce aux exportations, notamment à destination des pays d’Afrique subsaharienne, le Maroc reste pourtant limité. En effet, le pays ne peut effectuer les opérations d’export qu’à travers les plateformes qui abritent les entreprises ayant octroyé au Maroc la licence d’exportation des produits. À partir de ce constat, il devient évident que la souveraineté sanitaire à laquelle aspire le Royaume est un rêve lointain. Et c’est en partie ce qui explique la cherté des prix de certains médicaments dans nos pharmacies.

AL WATAN : N’est-il pas tant de qualifier le Polisario d’organisation terroriste ? La junte militaire au pouvoir en Algérie tente, depuis une cinquantaine d’années, de placer toutes ses cartes de chantage pour forcer le Maroc à céder, en créant des différends diplomatiques avec le Polisario. Mais ces tentatives répétées n’ont d’autre but que d’entraver les succès que le Maroc accumule aux niveaux régional et continental. Parmi ces cartes que l’Algérie utilise, il y a lieu de mentionner l’arrestation de milliers de citoyens marocains originaires des provinces du sud et de les empêcher d’entrer dans leur pays, sous peine de «mort ou de torture pour quiconque refuse ou résiste à la détention par les renseignements algériens». Le voisin de l’est les utilise plutôt comme otages, mais aussi comme outils pour obtenir de l’aide internationale en prétendant qu’ils sont des réfugiés sur ses terres. C’est ce qu’a indiqué clairement et franchement le roi Mohammed VI dans son discours à l’occasion de l’anniversaire de la Marche verte, lorsque la Souverain a utilisé le mot «otages».

AL OUSBOUE : Netanyahu a-t-il ses caisses de résonnance au Maroc ? La manipulation médiatique est arrivée à son apogée après que les organes de presse appartenant à l’investisseur Ahmed Charaii ont justifié les crimes commis par Israël à l’encontre des Palestiniens. Un fait que même certains pays occidentaux n’ont pas soutenu. Pire que cela, avec cette position, Charaii défend les crimes de Netanyahu et met le magnat face à une réalité dangereuse, à savoir le déni de la décision émise par la Cour pénale internationale et qui qualifie le premier ministre israélien de criminel de guerre qui doit être incarcéré.