La presse arabophone (hebdos) du samedi 3 août 2024
AL ANBAE : Quand le Roi guide son peuple vers la modernité et la justice. Comme chaque année, la fête du trône représente une occasion opportune de souligner les liens indéfectibles qui unissent le Monarque au peuple marocain. Cette année, marquant les 25 ans de l’intronisation du roi Mohammed VI, est d’autant plus particulière. Dans son premier discours du 30 juillet 1999, le roi Mohammed VI a rassuré son peuple sur le fait qu’il poursuivrait la démarche suivie par son père. Le Souverain avait insisté sur sa détermination à propos de l’éducation qui occupe une large place dans les politiques futures. C’est la pierre angulaire de la formation des générations et leur préparation à traverser la vie, à contribuer à l’édification de la nation de manière efficace et compétente, et à envisager le XXIe siècle avec la science, les capacités de l’époque et ses évolutions technologiques. Un quart de siècle plus tard, les réalisations effectuées attestent du long chemin parcouru par le pays sous la vision éclairée du Roi.
ASSAHIFA : Comment le Roi a changé la situation économique du pays ? Le roi Mohammed VI a fêté ses 25 ans sur le trône du Royaume. Un quart de siècle qui a été riche en événements et transformations à plusieurs niveaux, notamment dans le domaine économique, qu’il a hérité de son défunt père, le roi Hassan II, un jour de l’été 1999. Dans un pays miné par les conséquences de «l’ajustement structurel» qui lui a fait perdre des années de développement, le nouveau Roi n’avait pas tardé à élaborer une nouvelle vision pour reconstruire le système économique du pays. Une vision moderne qui découle de la nécessité de renouveler les infrastructures, de restaurer le secteur industriel tout en utilisant de manière optimale la situation géographique du Royaume. Le jubilé d’argent est donc l’occasion idéale de revenir en détail sur les réalisations économiques du Royaume.
LISSANE AL MAGHRIB : La réforme est (encore) entre les mains du Roi. L’universitaire Mohamed Sassi, l’une des personnalités interrogées pour cette édition spéciale, estime que le Maroc est actuellement dominé par la triade de l’extrémisme préventif, l’ambiguïté et la peur. Le militant politique de gauche explique l’extrémisme comme un comportement proactif qui signifie la répression la plus dure possible afin qu’un mouvement similaire à celui du 20 février ne se reforme pas. Il est nécessaire que ces dynamiques, c’est-à-dire le boycott et la protestation dans les stades et les mouvements, ne coïncident pas. Quant à l’ambiguïté, Sassi attribue cela à des positions contradictoires, «une décision rendue le matin et modifiée le soir, des institutions établies pour l’arbitrage et dont nous faisons appel des décisions…». Enfin, lorsqu’il parle de «la peur de tous envers tous», Sassi inclut dans cette caractéristique la normalisation avec Israël, parce que le processus de normalisation a commencé avec les pays du Golfe qui sont menacés selon eux par l’Iran et par l’exportation de la révolution iranienne.
AL MOUNTAKHAB : Maroc-Iraq : une victoire au goût sucré. La sélection marocaine de football a offert aux supporters une fin de première phase de poules en apothéose. Leur victoire face à la sélection iraquienne grâce à au triplé de Richardson, Rahim et Ezzalzouli a permis aux hommes de Tarek Sektioui de se qualifier pour les quarts de finale qu’ils ont survolé haut la main (4-0 face aux USA). Les Lionceaux de l’Atlas réussiront-ils à garder la flamme allumée jusqu’en finale ?