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La presse arabophone (hebdos) du samedi 28 septembre 2024

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Pourquoi le Maroc marche-t-il à deux vitesses ? | Les premières leçons de la guerre au Liban | Du ministère de la Mer aux Affaires étrangères : qu’est-ce qui a changé ? | Où sont les partis politiques marocains ? | Fouzi Lakjaa…le Marocain qui a dénoncé la haine des militaires algériens | La tragédie de Tata : des histoires qui saignent le coeur

AL AYYAM : Pourquoi le Maroc marche-t-il à deux vitesses ? Le TGV, le Mondial 2030, la lutte contre la corruption, les grands projets… et la grande envie de partir. La réalité marocaine, comme en témoignent les récents événements, se caractérise par sa dualité. La première est farouchement concurrentielle à travers les infrastructures et les grands chantiers dans un Maroc qui s’apprête à accueillir la Coupe du monde en 2030. La seconde s’illustre dans un développement en détérioration où les jeunes n’aspirent qu’à partir vers d’autres cieux en quête d’un avenir meilleur et où se dévoilent les failles des infrastructures à chaque pluie.

AL OUSBOUE : Les premières leçons de la guerre au Liban. Attention… vos téléphones sont des bombes à retardement ! Les enquêtes n’ont pour l’heure pas encore révélé la cause directe des explosions des appareils sans fils dont disposent les membres du Hezbollah au Liban. Et ce même si toutes les spéculations la lie à une attaque israélienne, ou du moins une percée sécuritaire. Ce genre de situation peut se produire avec des téléphones mobiles aussi. Ce qui induit que tout citoyen Marocain porte sur lui une bombe au minimum. Pendant que les investigations se poursuivent, les responsables marocains continuent, eux, d’ignorer l’incident comme s’ils en étaient prémunis. À l’image de la plus grande conférence sur le commerce numérique qui s’est tenu cette semaine et qu’ils ont préféré ignorer.

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AL ALAM AL OUSBOUI : Du ministère de la Mer aux Affaires étrangères : qu’est-ce qui a changé ? Le Roi occupe une place centrale au sein du système politique marocain. Que ce soit grâce à sa légitimité religieuse, en tant que Commandeur des croyants, et à travers l’allégeance lui étant prêtée chaque année, ou que ce soit grâce au cadre constitutionnel, ou encore à travers la pratique politique exercée sur le terrain. Raisons pour lesquelles, la politique étrangère du Royaume demeure une prérogative souveraine. Celle-ci se caractérise par une doctrine qui s’acclimate aux évolutions mondiales et régionales, sans toutefois délaisser les constantes nationales. Zoom sur ce département névralgique.

AL MICHAAL : Où sont les partis politiques marocains ? Séisme d’Al Haouz, inondations, incidents de Fnideq…. Aucun parti politique, ni de la majorité, ni de l’opposition, ne s’est prononcé. Et aucun n’a été épargné par les critiques. Certains lient leur silence aux conflits internes qui secouent la quasi-totalité des formations politiques. D’autres ont préféré généraliser, affirmant que ce silence n’est autre que la lenteur que l’on connaît de la scène politique nationale. Et quelques-uns affirment que le feu vert pour relayer des communiqués de presse ne leur a pas été donné, au moment où les secrétaires généraux n’ont pas pris la peine de faire le déplacement sur les lieux des incidents.

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AL WATAN : Fouzi Lakjaa… le Marocain qui a dénoncé la haine des militaires algériens. Et si les Algériens – militaires, renseignements, gouvernement et peuple – s’unissaient pour haïr un seul homme !? Cet homme n’est pas l’ambassadeur de France Deval, qui a impliqué Dey Hussein, le 30 avril 1827, dans le « coup de l’éventail », que la France a exploité pour justifier son occupation de l’Algérie pendant 132 ans ! Ce n’est pas le marquis de Clermont Tonnerre, ministre français de la Guerre, qui incita le roi Charles X à s’emparer des côtes algériennes ! Mais il s’agit de Fouzi Lakjaa, président de la Fédération royale marocaine de football depuis 2014, et ministre chargé du budget ! Alors pourquoi l’armée algérienne le déteste-t-elle autant, et pourquoi les médias des services de renseignement algériens insistent-ils pour le diaboliser et l’annexer ? Et pourquoi le général Chengriha et son subordonné Tebboune le traitent-ils comme une armée puissante ?

AL AYYAM : La tragédie de Tata : des histoires qui saignent le coeur. Ce qui s’est passé le vendredi 20 septembre dernier dans la province de Tata nous amène à nous poser une question essentielle : celle du développement en panne dans les provinces oubliées dans ce pays qui semble encore être partisan du Maroc utile et du Maroc non utile. En moins d’un mois, les habitants de cette région auront vécu deux tragédies. De la disparition d’un village entier avec ses palmiers, à celle d’habitants morts dans l’accident d’autocar appartenant à un parlementaire qui a préféré couper son téléphone aux journalistes d’Al Ayyam, au moment où ils ont été des centaines à raconter leurs histoires. Alors quelles conclusions tirer de tout cela ?

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